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ARCHIVES

 

 

 

ACTUALITÉS DE LA COPROPRIÉTÉ

 

Les « Actualités » sont classées dans l’ordre décroissant : les plus récentes en tête

 

 

Les emprunts du syndicat : la proposition de loi de M. Warsmann du 28-07-2011 comporte des dispositions très contestables en droit comme en pratique. On peut espérer la légalisation des pratiques anciennes et satisfaisantes, assorties de quelques améliorations souhaitables. Voir le texte et nos observations

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10/08/11

 

La proposition de loi de Mme Marin restreignant aux seuls copropriétaires la possibilité de recevoir pouvoir de représentation à l’assemblée montre les inconvénients de l’absence de tout contrôle juridique préalable des questions ou textes proposés par les Parlementaires.

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17/05/11

 

Visite des copropriétés anciennes du secteur sauvegardé de Rennes. Après le grand incendie de décembre 1720. Il aura fallu 40 ans pour reconstruire une ville nouvelle sous la houlette de l'architecte Jacques Gabriel. Dans la première moitié du 18e siècle, la commune ressemble à une ville italienne : 80 % des immeubles sont gérés en copropriété ;  Voir l’article de Ouest France

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02/08/11

 

Un nouvel exemple de la qualité insuffisante des informations fournies aux profanes : la fiche de l’INC relative au paiement différé des travaux d’amélioration décidés par l’assemblée

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30/05/11

 

 

Honoraires du syndic :» Une réponse aux observations de l’ARC avec un nouveau rappel du régime ancien de la taxation administrative qui avait le mérite de la clarté. Note JPM en tête de :

2-2-1-2-1

06/04/11

La Lettre d’Universimmo présente une analyse intéressante des statistiques officielles du contentieux de la copropriété incluant l’année 2009.

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09/02/11

 

Le nouveau contrat de syndic de FONCIA vu par l’ARC et par JPM-COPRO

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04/02/11

 

Le Baromètre TNS-SOFRES du « Vivre ensemble en copropriété » ; une approche intéressante des réalités du monde de la copropriété : Nos observations et le lien vers le rapport détaillé du sondage

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06/12/10

 

Les charges impayées : une remarquable étude de l’ADIL 75 sur cette question

http://www.adil75.org/pdf/etude_ADIL_75_impayes_copros_nov_2010.pdf

26/11/10

 

Le statut particulier du lot en communauté lorsque l’un des époux l’utilise en entier pour les besoins d’une profession séparée Voir 2-3-2 en I

2-3-2

07/11/10

 

A propos de la réforme du régime des syndics : Il faut sans délai, 1) prendre parti sur la généralisation impérative du compte bancaire séparé et 2) améliorer le régime de la comptabilité des syndicats. Il faut ensuite prendre le temps suffisant pour une large concertation relative à la réforme elle-même.

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30/08/10

 

Le rapport de la Mission d’information et d’évaluation relative difficultés rencontrées dans l’entretien, la maintenance, la réparation et la mise aux normes des ascenseurs à Paris et dans l’application des dispositions de la loi « urbanisme et habitat » du 2 juillet 2003 ; texte complet et nos observations

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08/07/10

 

Le livre blanc Universimmo/ARC : Plaidoyer pour les fonds de prévoyance travaux obligatoires mais avec un  le domaine d’application restreint au secteur des économies d’énergie ? Observations et commentaires

Voir

07/05/10

 

Comment améliorer les prestations des syndics ? En améliorant la cohérence des textes ! Sur un article de Mme Sanchez dans La Tribune

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28/04/10

 

Introduction à la pratique des baux emphytéotiques de lots de copropriété dépendant du domaine privée de la commune : autorisation au Maire de Paris de donner à bail un groupe de lots et clauses relatives aux rapports avec le syndicat des copropriétaires ; commentaires.

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21/04/10

 

La campagne de l’ARC « Non aux filiales des syndics » : une louable initiative mais une erreur d’aiguillage avec une proposition législative inutile en présence de l’excellent article 39 du décret de 1967, qu’il suffit de mieux faire connaître. Un copropriétaire seul peut invoquer ce texte pour obtenir l’annulation d’une décision d’assemblée vicieuse. Commentaire et jurisprudence

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24/12/09

 

La Charia et le régime français de la copropriété ; les copropriétaires musulmans ; les banques musulmanes

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10/11/09

 

Le professionnel candidat à l’emploi de syndic devra-t-il être astreint à une période d’essai de six mois ? Le Conseil National de la Consommation est mandaté pour mener une réflexion sur les conditions de désignation et de changement de syndics de copropriété. Doit-on considérer que la Commission relative à la copropriété du Ministère de la Justice a disparu ? RM 050067 AN

RM

29/10/09

 

La gestion contestable de la mise en conformité des ascenseurs anciens ; Observations justifiées de l’ARC et UFC-Que choisir

Voir

08/09/09

 

La convention de partenariat du 22 juin 2009 entre la Fédération du BTP 13 et l’Union des Syndicats de l’Immobilier Marseille - Provence – Corse (UNIS) ouvre des perspectives intéressantes sur la sécurisation des paiements aux entreprises et l’information des copropriétaires sur les possibilités de financement externe à l’occasion de travaux importants.

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28/06/09

 

Copropriété, VEFA et mixité sociale ; Les avatars de la Loi MOLE (BOUTIN) ; les acquéreurs en VEFA se mobilisent contre le rachat des invendus par les organismes bailleurs sociaux (l’affaire de la résidence « les Terrasses de l’Orb » à Béziers)

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20/06/09

 

A propos du Livret A une observation de l’ARC et notre réponse. Nous considérons qu’il convient maintenant d’œuvrer en faveur d’un revirement du Gouvernement ou de l’établissement d’un mode de placement aussi favorable pour les copropriétaires.

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09/05/09

 

Les convocations en assemblée de 2009 ; remarques à propos des annexes comptables, de l’information sur la répartition des charges, des contrats de syndic annexés

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18/04/09

 

Les dispositions de la loi Boutin de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion relatives à la copropriété ne sont pas affectées par la saisine du Conseil constitutionnel ; les textes et nos commentaires

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15/03/09

 

L’état détaillé des sommes perçues par le syndic vu par l’ARC et par JPM-COPRO. Contrastes ! Le respect de l’article 66 du décret Hoguet rend suffisante la production des comptes 621 et 622 pour satisfaire les exigences de l’article 11-II-2° du décret de 1967.

Voir

14/02/09

 

A la suite de « Contrairement à ce qu’affirme l’ARC, rien n’interdit à un syndicat de copropriétaires d’adhérer à une association abus 1493 » : voir les observations du Président de l’ARC et notre réponse

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25/09/08

 

Adhésion à une association : compétence exclusive de l’assemblée générale ou autonomie du conseil syndical ? Suite et fin : ultimes interventions et conclusions !!!!

Voir

25/09/08

 

 

Le fonds de roulement, élément de sécurité financière, doit être conservé ; l’assemblée peut décider sa création à la majorité de l’art. 26 ; cette décision doit être publiée ; observations à propos de récentes campagnes médiatiques

Voir

05/08/08

 

Les activités accessoires des syndics professionnels et le problème des filiales : actualisation à la suite de l’accident d’ascenseur du 7 juin 2008

Voir

28/06/08

 

Honoraires des syndics : l’amendement n° 66 de M. Bodin, député, au projet de loi relatif à la modernisation de l’économie réduit-il à néant la concertation en cours ?

Voir

26/05/08

Quelques idées pour un régime spécifique des petites copropriétés

Voir

02/04/08

 

Synthèse sur la notion d’engagement juridique après exploitation des travaux parlementaires : « l’engagement, c’est la commande ».

7-3-4

29/02/08

 

L’engagement juridique, c’est l’ordre de service : l’étude des travaux parlementaires ne laisse aucun doute sur ce point ! La pratique simpliste de la passation des factures non parvenues au dernier jour de l’exercice est donc illégale.  ۩

Voir

09/02/08

 

Le Monde publie des extraits de l’audit sur Foncia réalisé à la demande des Banques Populaires. Grandeurs et servitudes immobilières ! Quelques commentaires sur le climat social de l’entreprise et les synergies proposées.

Voir

08/01/08

 

Les délais de paiement abusifs : exemple chiffré d’incidence des délais de paiement sur la situation d’une entreprise

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20/08/07

 

Lien vers l’Atelier d’aménagement numérique. On y trouve des indications précises au sujet du raccordement des immeubles au réseau de fibre optique  http://extranet.ant.cete-ouest.equipement.gouv.fr/

Néant

18/08/07

 

Comptabilité : Du Guide ministériel d’information des copropriétaires à la loi LOLF : la procédure d’engagement

Lire

16/08/07

 

Par lettre du 13/07/2007, la DGCCRF confirme que l’ouverture d’un compte séparé n’empêche pas l’intervention éventuelle du garant financier du syndic. L’affirmation contraire d’un syndic professionnel démontrerait soit le volonté délibérée d’induire en erreur les copropriétaires pour les inciter au compte unique, soit son incompétence. Nous publierons cette lettre avec un commentaire ۩ 

Néant

 

Travail dissimulé : lourdes sanctions en Bretagne

Actu 130

23/07/07

 

Saisine de la CNIL au sujet de la licéité de la communication courante des feuilles de présence ; voir la copie de la saisine.

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14/07/07

 

Prévention des troubles de voisinage ; le syndicat des copropriétaires peut utiliser les dispositions nouvelles de l’article 6-1 de la loi du 6 juillet 1989 ; les difficultés d’application

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13/07/07

 

Amélioration aux frais de certains copropriétaires  ; rachat postérieur d’une quote-part de l’installation ; fixation du prix de rachat ; régime juridique de l’installation nouvelles ; nature juridique de l’opération

Voir

26/04/07

 

Révision importante de 2/3.2 Composition du syndicat des copropriétaires, au sujet du fichier et de la liste des copropriétaires (tableau et modèles)

2-3-2

15/07/07

 

Les difficultés courantes à l’occasion de la vente d’un lot de copropriété : inventaire et solutions pratiques

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13/07/07

 

L’Institut international de l’immobilier : une nouvelle formation complémentaire supérieure pour les professionnels de l’immobilier

voir

11/07/07

 

Un nouveau géant de l’immobilier : NEXITY  Pour sauvegarder un secteur indépendant de la gestion immobilier, il faut supprimer la qualification commerciale de l’activité d’administrateur de biens et remanier l’organisation de la formation professionnelle

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03/07/07

 

Les diagnostics : péril en la demeure !

Lire

30/06/07

 

Le statut de la copropriété ne reconnaît plus comme unions de syndicats de copropriétaires pouvant créer et gérer des équipements et services communs que celles régies par l’article L 29. Les unions coopératives assurant ces missions doivent être converties en unions classiques. Révision substantielle de 1-6-2     ۩

1-6-2

15/06/07

 

Une nouvelle campagne pour le comptage des consommations individuelles de chauffage dans les immeubles collectifs ?

Voir

12/06/07

 

L’ARC signale à juste titre des abus relatifs aux frais de recouvrement exigés par les syndics professionnels

Voir

10/06/07

 

La DGCCRF, dans un rapport sur les syndics professionnels, relève comme infraction le défaut d’adaptation des règlements de copropriété prévu par l’article L 49 !  (communiqué 31/05/2007)

Voir

01/06/07

 

L’avenant n° 61 à la CCN des concierges a fixé au Jeudi de l’Ascension la journée de solidarité, avec possibilité de choix d’un autre jour par accord d’entreprise. Il convient de veiller au respect de cette procédure par les syndics.

Voir

26/05/07

 

Le syndicat peut-il décider de répartir les charges de consommation d’eau chaude et froide en cours d’exercice ?

Voir

19/04/07

 

L’obligation de conseil du notaire et l’article D 6-2 : l’information des parties au sujet de la répartition des charges de l’exercice en cours à la date de la vente. ; conseils pratiques

Voir

18/04/07

 

Le Manifeste 2007 de la CNAB ; les propositions relatives à la copropriété et nos commentaires

Voir

18/05/07

 

Est-il obligatoire d’équiper d’un extincteur les abords de la machinerie de l’ascenseur ?

Actu 129

12/03/07

 

Les activités accessoires des syndics professionnels (assurance, maîtrise d’œuvre, etc. et le problème des filiales

Actu 128

04/03/07

 

La lettre du ministre de l’économie du 25 janvier 2006 aux conseils de la société Perexia relative à une concentration dans le secteur des services immobiliers présente un tableau intéressant de la procédure de contrôle des concentrations.

Actu 127

03/03/07

 

Les honoraires des syndics et le compte bancaire séparé

Actu 126

2901/07

 

Quorum ?  Quantum ?  Comment qualifier les conditions posées par l’article L 25-1 pour un second vote ou un renvoi à une seconde assemblée ?

Actu 125

14/01/07

 

Banquiers et syndics : leurs obligations pour la mise en œuvre des dispositions de l’article L 18 relatives au régime légal de la gestion des fonds de mandants par un compte séparé ouvert au nom du syndicat.

Actu 124

12/01/07

 

Le conseil syndical vu par l’Institut National de la Consommation (INC) ; concubinage, PACS et assistance et la RM 49 706

Actu 123

09/09/06

 

Le vingt trois millième visiteur !

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07/12/06

 

Endettez-vous !  Des risques pour les syndicats de copropriétaires

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04/12/06

 

Droit de préemption de la commune en cas de cession de fonds de commerce ou de bail commercial et statut de la copropriété (loi 2005-882 du 02/08/2005)

Actu 121

27/06/06

 

Structure du fichier des copropriétaires ; Modèle et commentaires ; Remarques sur la liste des copropriétaires et les règles de confidentialité

Actu 120

18/06/06

 

Honoraires de mutation du syndic : le Ministre suggère aux syndics l’établissement de contrats individuels avec les copropriétaires ! (RM 84388)

Actu 119

15/06/06

 

Responsabilité pénale du syndicat des copropriétaires ; Circulaire CRIM 06-3/E8 du 13 février 2006 du Ministère de la Justice ; les copropriétaires ne peuvent négliger le risque de condamnation du syndicat à de lourdes amendes.

Actu 118

11/06/06

 

Le point sur les diagnostics en cas de vente d’un lot de copropriété MAJ de l’actu 59 du 04/12/2005 (diagnostic de sécurité électrique)

Actu 113

18/05/06

 

Le recouvrement des charges de copropriété en péril

Lire

17/05/06

 

Le fichier des oppositions sur indemnité d’assurance notifiées par les créanciers inscrits d’un propriétaire de lot  (étude en cours)

Actu 112

16/05/06

 

Le compte bancaire unique avec sous-comptes individualisés, ouvert au nom de la masse des mandants du syndic : remède ou utopie ?

Lire

08/05/06

 

 

Apurement des comptes en fin de mandat ; les obligations du syndic sortant résultant de l’article L 18-2

Actu 109

30/04/06

 

Quelle majorité pour approuver un compromis d’arbitrage ?

Actu 108

27/04/06

 

Le livret A d’un syndicat de copropriétaires bénéficie du plafonnement dérogatoire à 76 500 . Les avatars de ce régime depuis 15 ans ; notre enquête et la mise au point du Ministère de l’Économie et des finances

Actu 105

08/06/06

 

Modèle de mise en demeure pour le recouvrement des charges

Actu 104

18/04/06

 

Les abus tarifaires de certains syndics professionnels contrarient les efforts de leurs confrères pour améliorer la transparence des relations avec les copropriétaires.

Actu 97

14/04/06

 

Les honoraires exceptionnels pour frais liés au changement du régime comptable (questions de visiteurs)

Actu 93

27/03/06

 

Conseil syndical : contrôle des comptes et contrôle de gestion ; observations pratiques

Actu 90

20/03/06

 

Vrai ou faux compte séparé ? Comment le conseil syndical peut-il remplir sa mission de vérification ? Voir modèle de lettre à la banque  en 7-2-2  IV Vérification …

Actu 89

18/03/06

 

Ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005 relative aux échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives. Une vue prospective de ce que seront les notifications électroniques !

Actu 82

24/02/06

 

Projet de modèle de contrat de syndic : Ce projet devrait susciter des observations=, critiques et suggestions. Vous pourrez les faire les faire connaître (clic sur le lien en tête du texte !

Actu 81

23/02/06

 

Délibération n° 2003-067 du 18 décembre 2003 relative à la gestion et aux négociations des biens immobiliers  Norme simplifiée n° 21

Actu 80

21/02/06

 

Comptabilité : la simplification pour les petits syndicats :comment bricoler le budget prévisionnel pour rester dans le secteur simplifié. Ce critère d’application  est vicieux. et voué à l’obsolescence.

Actu 79

16/02/06

 

Décret n° 2005-1309 du 20 octobre 2005 portant application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel .

Actu 77

10/02/06

 

Les honoraires du syndic au temps de la taxation administrative : des modèles compatibles avec la liberté des prix ? (A propos d’une étude de l’Institut national de la consommation)

Actu 75

03/02/06

 

Ordonnance n° 2005-1566 du 15/12/2005 relative à la lutte contre l’habitat insalubre ou dangereux

Actu 62

19/12/05

 

Les sites internet de syndicats de copropriétaires : régime administratif et problèmes juridiques

Actu 61

15/12/05

 

Ordonnance n° 2005-674 du 16/06/2005 relative à l’accomplissement de certaines formalités contractuelles par voie électronique.

Actu 60

04/12/05

 

Le points sur les diagnostics en cas de vente d’un lot de copropriété

Actu 59

04/12/05

 

Le pouvoir des architectes des Bâtiments de France est-il toujours discrétionnaire ?  

Actu 58

01/12/05

 

Ordonnance n° 2005-1086 du 1er septembre 2005 instaurant un règlement transactionnel pour les contraventions au code de commerce et au code de la consommation et portant adaptation des pouvoirs d’enquête et renforcement de la coopération administrative en matière de protection des consommateurs

Actu 57

24/11/05

 

La dispense de contribution aux frais de procédure  . Observations sur les modalités d’application de l’article 10-1 alinéa 2

Actu 55

17/11/05

 

Le régime de la copropriété vu par Bercy : une bienveillance qui peut disparaître à tout moment ! Voir l’instruction relative au régime de la TVA dans les résidences avec services (BOI 3 A-3-99, 5 mai 1999 ;

Actu 48

19/10/05

 

Rapport et avis du 18 février 1997 du groupe de travail du Conseil national de la consommation sur les syndics professionnels   ۩

Actu 47

17/10/05

 

Circulaire du Ministère de l’Emploi du 30 juin 2005 relative à la simplification du bulletin de paie (régime général) ;

Actu 45

10/10/05

 

Le projet de réforme du Code civil accueille l’acte juridique collectif ; Sur  cette notion Voir fondements juridiques de la copropriété divise  ۩

Actu 44

07/10/05

 

Le lot, unique objet du droit individuel de copropriété, est un bien immobilier quelconque parmi tous les biens immobiliers (Étude 1-3-5)

Actu 43

02/10/05

 

Connaissez-vous les dispositions de l’article L 324-4 du Code du travail relatives au travail dissimulé et les risques pour le donneur d’ordre ?

Actu 41

21/09/05

 

Fiscalité des placements du syndicat ; Gains retirés de cessions à titre onéreux de titres représentatifs de valeurs mobilières (SICAV)  (RM 13/04/1998)

RM O5723

10/09/05

 

Fiscalité des placements du syndicats : formalités de déclaration des revenus encaissés par le syndicat pour le compte des copropriétaires (RM 10/06/1996)

RM 33926

10/09/05

 

La réglementation des établissements recevant du public (ERP) Statut du syndic désigné comme « directeur unique » au sens de l’art. R 123-21 CCH

Actu 29

09/09/05

 

2000 mots et expressions clés  (droit et pratique de la copropriété)

Actu  28

20/08/05

 

En l’art. 1 de la loi de 1965 « deux » n’est pas « plusieurs »  Quid  de la légalité  des « copropriétés à deux »  ? 

Actu  27

29/07/05

 

Représentation par un gestionnaire locatif d’un nombre illimité de propriétaires bailleurs à un assemblée générale  Voir la réponse ministérielle

RM 59977

16/07/05

 

Décision discriminatoire (handicapés) d’une assemblée 

Actu  20

30/06/05

 

Diagnostic technique  ANAH Aides personnelles Changement d’usage des locaux d’habitation (ord 08/06/05)

Actu  17

24/06/05

 

Le champ d’application de l’assurance construction redéfini 

Actu  16

24/06/05

 

Reconduction des contrats tacitement renouvelables ( loi ) 

Actu  14

20/06/05

 

Mise en conformité d’ascenseurs anciens ; mesures fiscales 

Actu  13

03/06/05

 

Honoraires du syndic pour les mutations de lots 

Actu  05

20/05/05

 

Domiciliation d’une entreprise dans le local d’habitation (cf actu 17)

Actu  09

15/05/05

 

Décret comptable : comparez le projet et le texte définitif !

Actu  08

15/05/05

 

Compétence des tribunaux d’instance et juges de proximité 

Actu  04

15/05/05

 

Chambre d’arbitrage des litiges de l’immobilier

Actu  01

31/12/04

 

 

MÉMENTO

 

Forte augmentation des recouvrements judiciaires de charges
Stagnation à faible niveau des autres types de contentieux

Les statistiques 2014 du contentieux de la copropriété publiées par Le Ministère de la Justice (DACS) sont très satisfaisantes. Réserve faite des recouvrements de charges dont le nombre a augmenté de 38% depuis dix ans (29.400 en 2014), le contentieux de la copropriété demeure très faible par rapport à l’importance du parc. Les demandes en nullité de décision(s) d’assemblée générale ont augmenté de 9% (3000 en 2014).

Les demandes en paiement de charges sont satisfaites dans 90% des cas. Les demandes en nullité de décision sont rejetées dans 37 % des cas. Lien pour consulter le rapport complet :

http://www.justice.gouv.fr/art_pix/actualisationcopro2014V21102015def.pdf       25/01/2016

Mouvements judiciaires au sein de l’ARC

Le jugement du TGI Paris du 9 février 2016, avec exécution provisoire, annule la décision de radiation de  J-C. BOUILLET, Max MORTIER et Mme R. EVRARD en leur qualité de membre de l’association prise par le conseil d’administration du 17/07 2015 ;

Il annule l’exclusion de Jean-Claude BOUILLET, Max MORTIER et Madame Rolande EVRARD en leur qualité d’administrateurs  prise par le président du Conseil d’Administration de l’association le 17 juillet 2015.

Il annule les délibérations adoptées par les assemblées générales ordinaire et extraordinaire du 14 octobre 2015 ;

Il ordonne leur rétablissement en tant que membres et administrateurs de l’ARC ;

Voir la décision et nos commentaires

Qu’est ce que le crowdfunding immobilier ?

Pour la copropriété, c’est l’anglicisme « bobo » pour désigner la méthode de Grenoble des 18e et 19e siècles. Des individus, en quête d’un logement et disposant de moyens analogues, se groupent pour construire. Lorsque l’immeuble sera terminé, chacun sera propriétaire d’un appartement. Un membre est le propriétaire du terrain. Il aura le local du rez-de-chaussée. Un autre est entrepreneur, il aura en paiement le local supérieur. On retrouvera tout cela dans l’article 664 du Code civil de 1804 !

Les « non-bobos » parlent de «  financement participatif ».Saint Augustin a écrit que les êtres créés « participent » de la divinité. En latin le « particeps » a des traits communs, est en union avec d’autres membres d’un groupe. On vient aux sociétés en participation sans que disparaisse un parfum de solidarité et de mysticisme que l’on retrouve de nos jours… si l’on abandonne l’usage du maudit « crowdfunding ».

Il est proche du microcrédit de l’ADIE (Association pour le Développement de l’Initiative Économique)

Contenu du relevé général des charges et produits

L’arrêt de la Cour de cassation du 15 avril 2015  amplifie le contenu du relevé général des charges. Un copropriétaire a demandé la convocation d’une assemblée dans son seul intérêt. Les frais de cette assemblée lui ont été facturés directement par le syndic et n’apparaissent pas dans le relevé général des charges de l’exercice. Le Cour de cassation juge que les comptes ainsi présentés sont irréguliers et casse l’arrêt d’appel ayant validé la décision d’approbation des comptes par l’assemblée générale.

L’arrêt condamne implicitement toute facturation directe à une autre personne que le syndicat.

Il faudra désormais répartir en charges les factures payées au syndic pour des prestations individualisables et répartir en produits la contrepartie des imputations au débit des comptes 450nnn des copropriétaires concernés. (Voir ci-dessous « Insertions »)   12/06/2015

 

Des soupçons incontrôlables dans une question parlementaire anti syndics

Question écrite n° 16101 de M. Alain Houpert (Côte-d'Or - UMP)   JO Sénat du 30/04/2015 - page 987

« M. Alain Houpert attire l'attention de Mme la ministre du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité sur le comportement de certains syndics de copropriété prêts à rendre difficilement compréhensibles les opérations financières concernant les comptes bancaires des copropriétés qu'ils gèrent. Cela est d'autant plus consternant que la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové avait pour ambition de garantir une transparence financière en obligeant, d'une part, le compte bancaire séparé sans dérogation et, d'autre part, en contraignant le syndic à remettre au conseil syndical de manière périodique les relevés bancaires de la copropriété. Seulement, certains cabinets de syndics rendent la lecture des relevés bancaires quasi impossible, alors même que sur ce document il est annoncé qu'il s'agit d'un compte « Bonnemaison ». Il lui demande en conséquence quelles dispositions elle compte prendre pour éviter ces abus et faire respecter la loi. »

Comment un parlementaire peut-il évoquer « certains syndics de copropriété prêts à rendre difficilement compréhensibles les opérations financières concernant les comptes bancaires des copropriétés qu'ils gèrent » sans fournir des précisions sur des agissements ayant fait l’objet d’un contrôle effectif par son attaché parlementaire ? Pourquoi cette question n’est-elle pas posée à Madame la Garde des Sceaux ? Pourquoi l’Honorable Parlementaire n’évoque-t-il pas la question plus brûlante encore du sort de la garantie financière en présence de syndics qui ne détiennent plus les fonds et n’ont donc pas à les « représenter » ?  01/05/2015

Institut National de la Consommation : Sur l’art. 10-1 Désinformation ou méconnaissance ?

La fiche J 230 avril 2012 consacrée du contrat de syndic est logiquement en cours d’actualisation. Nous conserverons l’extrait reproduit ci-dessous du texte consacré à l’exploitation de l’article 10-1 de la loi de 1965, dans sa version 2012 :

« Les honoraires à la charge des copropriétaires : Le syndic n’est pas le mandataire individuel de chacun des copropriétaires, mais celui du syndicat. Il s’ensuit que le contrat de syndic proposé et accepté à l’assemblée générale n’engage que le syndicat, et non les copropriétaires individuellement. Autrement dit, les honoraires prévus dans le contrat pour des prestations particulières au bénéfice de certains copropriétaires leur sont inopposables : ils peuvent en contester le principe comme le montant, faute d’accord préalable.

« Les frais de mutation : Les appareils informatiques exécutent très bien certaines des tâches accomplies à l’occasion d’une mutation : questionnaire au notaire, fichier, opposition… Il s’agit de frais d’administration courante qui ne devraient pas être réclamés au vendeur ; et cela d’autant plus qu’ils se révèlent souvent très élevés – et très variables selon les syndics. Il en est de même pour la prestation d’« actualisation de l’état daté ».

Ce qui appelle les observations suivantes :

L’INC, 40 ans après la publication du décret Hoguet (art. 66), ignore que le syndic ne peut réclamer une rémunération à un copropriétaire. Il ne peut en recevoir que de son mandant : le syndicat. C’est donc à ce dernier que le syndic facture l’état daté au montant prévu par le contrat opposable au syndicat. L’article 10-1 dispose que le syndicat impute cette charge au copropriétaire concerné. Celui-ci ne dispose d’aucun recours pour en contester le montant approuvé par l’assemblée générale.

Par ailleurs l’INC sait parfaitement qu’un état daté ne peut pas sortir d’un ordinateur par l’effet d’un clic, qu’il en est a fortiori de même pour la note de renseignement demandée par le notaire, indispensable pour la constitution du dossier de vente comme il est indiqué dans les travaux parlementaires , et dont le coût doit entrer dans la rémunération du syndic. 25/05/2015

À propos de l’art. 10-1 : d’où vient dans le décret du 23 mars 2015 la phrase: « Le coût des prestations suivantes est imputable au seul copropriétaire concerné et non au syndicat des copropriétaires qui ne peut être tenu d’aucune somme à ce titre » ?  30/06/2015

La mise en concurrence du syndic  (art. 25 bis E)  Nième épisode

Le régime de la mise en concurrence du syndic amuse toujours la galerie. Voici la dernière mouture insérée dans la Loi Macron par la commission des affaires économiques du Sénat :

« 1° Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

« Tous les trois ans, le conseil syndical procède à une mise en concurrence de plusieurs projets de contrat de syndic avant la tenue de la prochaine assemblée générale appelée à se prononcer sur la désignation d’un syndic, sans préjudice de la possibilité, pour les copropriétaires, de demander au syndic l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée générale de l’examen des projets de contrat de syndic qu’ils communiquent à cet effet. « Toutefois, le conseil syndical est dispensé de procéder à cette mise en concurrence lorsque l’assemblée générale annuelle qui précède celle appelée à se prononcer sur la désignation d’un syndic après mise en concurrence obligatoire décide à la majorité de l’article 25 d’y déroger. Cette question est obligatoirement inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée générale concernée. » ;

Madame DELGA, secrétaire d’État, estime que « cet amendement maintient le caractère obligatoire de la mise en concurrence du syndic sortant. L’assemblée générale des copropriétaires peut décider d’y déroger s’ils sont satisfaits de la prestation de leur syndic, sous certaines conditions ». Avis pas compromettant !

Elle ignore que depuis cinquante ans les copropriétaires sont assez avisés pour mettre leurs syndics en concurrence quand cela leur paraît nécessaire, et ne rien faire quand ils sont satisfaits du syndic. Le texte est si mal fichu que beaucoup vont croire que c’est aussi tous les trois ans qu’un copropriétaire pourra prendre l’initiative de faire inscrire la question à l’ordre du jour. Faux bien sur ! Il en conserve le droit à tout moment.

Et l’affligeant baragouinage : « l’assemblée générale annuelle qui précède celle appelée à se prononcer sur la désignation d’un syndic après mise en concurrence obligatoire décide à la majorité de l’article 25 d’y déroger » avec l’ajout d’une question obligatoire à l’ordre du jour.  29/04/2015

Le syndic a pu présenter un contrat «  tout sauf » dès juillet 2014

Il n’était pas nécessaire d’attendre la publication d’un décret d’application pour proposer un contrat « tout sauf » aux assemblées tenues pendant le second semestre 2014. Cela reste vrai en 2015.

Les syndics sérieux connaissaient bien la ventilation des prestations entre celles courantes et les autres dites particulières ou extraordinaires. Ils savaient qu’il fallait prévoir des modalités complémentaires pour la tenue des assemblées et quelques autres prestations. Ils savaient également quelles prestations pouvaient faire l’objet d’une rémunération exceptionnelle. Ils n’ont pas trouvé de surprise dans le décret récent.

Cette initiative devait au mieux s’accompagner, le cas échéant, de l’ouverture d’un vrai compte séparé à une date fixée dans la décision de l’assemblée. Les syndics qui ont  cru devoir profiter d’un ultime délai d’une ou trois années (AG tenues avant le 24 mars 2015) ont souvent omis de faire renouveler la dispense d’ouverture d’un compte séparé !!! Ils devront veiller à en faire ouvrir un rapidement s’ils veulent éviter la résiliation de plein droit de leur mandat.

On trouvera sans doute quelques dispositions à mettre en concordance avec le décret du 26 mars 2015. Les syndics doivent prendre l’initiative et neutraliser une clause contraire au décret. Une exception toutefois pour le point 9 relatif à la mise en œuvre de l’article 10-1 de la loi de 1965 qui est manifestement illégal. 27/04/2015

En finir avec les controverses relatives aux archives

Chaque syndicat doit faire choix d’une société de conservation d’archives qui demeurera son partenaire  en cas de changement de syndic. Le contrat doit donc être au nom du syndicat tout comme le compte bancaire séparé. La facturation est établie au nom du syndicat domicilié chez son syndic en place. Cette organisation lui est imposée et le sera à tout nouveau syndic.

Le contrat peut comporter une autorisation au président du conseil syndical d’obtenir copie d’un document archivé. Le syndic seul peut ajouter ou extraire des documents.

Il est conseillé aux syndicats ayant souscrit un contrat établi au nom du syndic par une société qu’il a proposée de régulariser la situation. Une première solution est de conserver la même société avec un nouveau contrat établi au nom du syndicat seul titulaire, restant domicilié chez le syndic en place.

Une seconde solution est de faire choix d’une autre société. Le syndic devra résilier le contrat en cours avec la société qu’il avait présentée, souscrire un nouveau contrat avec la société désignée par l’assemblée générale et effectuer le transfert des archives. 25/04/2015

Assemblées générales : Recours statutaires et recours de droit commun

Il faut remanier de façon cohérente le classement des recours disponibles dans le régime des assemblées générales :

Action en contestation d’une, plusieurs ou toutes les décision(s) de l’art. 42 al. 2 de la loi

Action en nullité de l’assemblée pour vice procédural (principes généraux gouvernant les assemblées délibérantes*)

Action en nullité d’une décision pour vice du consentement (art. 1109 à 1117 C. civil notamment dol)

Action en déclaration d’inexistence d’une décision ou de l’assemblée ( droit commun des vices gravissimes)

* Capoulade La copropriété 2012-2013 Dalloz n° 931  Consulter à titre d’exemple le Guide de procédure des assemblées délibérantes Québec Université de Montréal ; le droit français est très en retard dans ce domaine.

Prélude au remaniement des études 3-5-1 à 3-5-2-2 avec reprise de la jurisprudence récente 19/02/2015

Les anglicismes incongrus dans l’immobilier

On a connu l’asset manager immobilier, gestionnaire d'actifs représentant du propriétaire, en fait un administrateur de biens ; le property manager, gestionnaire locatif, et le facility manager, responsable des services aux utilisateurs de l'immeuble, soit pour nous le concierge au sens moderne du terme, ou le « directeur » d’une résidence avec services. Pour MM Relgerchot et Becker « le facility management est la gestion intégrale (planification et contrôle) des logements, des services et des moyens qui contribuent à la réalisation efficace, flexible et créative des objectifs de l’organisation d’un cadre changeant ».

Apparition récente de CoachCopro®, service web indépendant et gratuit de la rénovation énergétique dédié à la copropriété pour réduire les charges de copropriété et les factures d’énergie, améliorer le confort thermique hiver comme été, assurer la valorisation de son patrimoine immobilier, participer à la réduction des émissions de CO2 de son immeuble. Ce site est proposé et géré par l’Agence Parisienne du Climat et ses partenaires à l’initiative de la plateforme CoachCopro®. Il a été lancé grâce à une subvention de l’Ademe Ile de France, une subvention de la Ville de Paris, ainsi que les aides techniques et financières de partenaires tels que Ericsson et de Nexity.

Enfin voici le « home staging », ensemble de techniques permettant de mettre dans les meilleures conditions un bien immobilier destiné à la vente ou à la location. J’ai connu une décoratrice qui faisait cela il y a près d’un siècle pour un grand cabinet parisien. Au demeurant la valorisation du bien à vendre a été une pratique constante dans les foires depuis le Lendit jusqu’à nos jours au Salon de l’Agriculture ou ailleurs. Mais attention ! Le droit des foires prohibe le camouflage des vices pour les bêtes et les matériaux. La jurisprudence a suivi pour les biens immobiliers vendus. C’est une activité risquée lorsqu’elle consiste à masquer au plâtre les fissures significatives. 16/02/2015

ADIL 75 : Sondage réaliste et propositions angélistes

Le sondage de l’ADIL 75 montre que les copropriétaires parisiens sont disposés à décider des travaux. Mais 90 % d’entre eux ne songent pas du tout aux améliorations énergétiques. L’ADIL évoque justement l’effet des « travaux subis », - surtout  la désastreuse campagne des ascenseurs -, car on ne peut y intégrer les ravalements. Il est aussi difficile de multiplier les catégories de travaux que de faire campagne au loin tout en faisant garder les bâtiments sensibles par la Légion. Il y a un couplet sur la préparation insuffisante des assemblées mais on ne parle pas des syndicats ayant désigné un maître d’œuvre compétent. Les copropriétaires sont alors saisis d’un rapport technique détaillé assorti par le syndic de propositions de  financement adéquates. Pourtant cela existe, du modeste au rupin ! L’ADIL fait des propositions :

• Instaurer des aides financières adaptées, les aides actuelles étant axées sur l’amélioration de la performance énergétique. L’Adil plaide notamment pour une TVA réduite à 5,5 % et un nouveau prêt attractif.

• Anticiper la solvabilité en planifiant les travaux. Les propositions de la loi Alur vont dans ce sens avec notamment la mise en place d’un plan pluriannuel des travaux assorti d’un fonds de financement.

• Établir un véritable dialogue entre tous les acteurs de la copropriété. Tous les copropriétaires doivent recevoir la même information, doivent la comprendre et se sentir concernés.

• Outre sa mission d’information qui est sa mission première, l’Adil 75 insistera sur la nécessité d’instaurer au sein des copropriétés une réelle concertation entre syndic, conseil syndical et copropriétaires. 16/02/2015

Exact. Surtout pour la TVA ! Mais il faut ajouter la baisse des impôts et l’augmentation des rémunérations courantes.

Sus aux professionnels !!!  La Poste se lance dans la rénovation énergétique !!

On apprend la signature d’une convention entre le Conseil général de Vendée et le Groupe La Poste en vue de la formation des facteurs à réaliser des « pré diagnostics » gratuits pour accélérer la réalisation des travaux d’amélioration énergétique.

Le Président du Conseil Général de la Vendée et le PDG du Groupe La Poste ont signé à cet effet une convention de partenariat en recherche et développement en décembre 2014. Pour la Poste, cette opération s’inscrit dans un plan stratégique « La Poste 2020 – Conquérir l’avenir » qui comporte un volet dédié à la transition énergétique.

Le PDG de La Poste précise : « Dans le cadre de leur mission, des facteurs, préalablement formés, et qui interviendront de manière dédiée, proposeront aux vendéens de réaliser un pré-diagnostic énergétique gratuit de leur habitat selon les recommandations de l’ADEME. Il s’agit par ce moyen de motiver et d’accélérer la prise de décision pour réaliser des travaux d'amélioration énergétique. De plus, cette initiative a pour ambition de mobiliser les acteurs économiques (artisans, …) et publics (chambres consulaires, communes et établissements public de coopération intercommunale, espaces « Info Energies », ) pour accompagner les propriétaires qui auront décidé de s’engager dans la rénovation énergétique de leurs logements »,

Réaction de l'Ordre des architectes, qui fait valoir que cette initiative révèle une méconnaissance totale des enjeux de la transition énergétique et de son impact sur la protection de l’environnement et traduit aussi un manque de respect des professionnels que sont les 30.000 architectes et les autres acteurs de la maîtrise d’œuvre. Voir le site de l’Ordre

Cette annonce confirme nos alertes concernant l’irruption des sociologues et d’autres « spécialistes » !  16/02/2015

Mise en place des comptes séparés : le fiasco de la préparation  technique

Principe législatif ridiculisé depuis trente ans, la gestion financière par compte bancaire séparé voit son triomphe aluresque se fissurer. Le Comité Français d’Organisation et de Normalisation Bancaire (CFONB) signale que les tenants de ce mécanisme n’ont jamais pris contact avec la Banque de France et les diverses organisations bancaires alors qu’il s’agit d’ouvrir plusieurs centaines de milliers de comptes assortis de procédures électroniques spécifiques (prélèvements, virements, etc. ).

Or nous sommes passés à l’heure de lEspace unique de paiement en euros (Single Euro Payments Area) soit le SEPA. D’où l’apparition des virements SEPA et prélèvements SEPA, qui exigent l’attribution à tout titulaire de compte bancaire un numéro d’Identifiant Créancier SEPA (ICS). Il faudra un certain délai pour répondre à une demande aussi importante. La prudence commande de prévoir une décision d’assemblée habilitant (et obligeant) le syndic à présenter la demande de numéro ICS.

Les difficultés concernent surtout les prélèvements automatiques des provisions sur les comptes des copropriétaires : nécessité de refaire les autorisations de prélèvement. Le mécanisme des virements SEPA sera plus simple à mettre en œuvre.

Prônant le compte séparé, nous avons toujours signalé la nécessité d’un délai de deux ans pour la mise en place. Par ailleurs nous avions signalé l’intérêt de la suggestion faite par Mme Alliot-Marie, Garde des Sceaux, de mettre en place un mécanisme de sous-comptes assurant aux syndicats une sécurité identique à celle d’un compte séparé. Il n’a finalement été retenu que pour les petites copropriétés. C’est une nouvelle atteinte à la nécessaire homogénéité des modes de gestion financière.  20/01/2015

Le carnet numérique de suivi et d’entretien du logement

Une trouvaille dans l’article 4 bis nouveau du Projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte adopté par l’Assemblée nationale en première lecture (Texte n° 412) le 14 Octobre 2014 :

I. – La section 4 du chapitre Ier du titre Ier du livre Ier du CCH est complétée par un article L. 111-10-5 ainsi rédigé :

« Art. L. 111-10-5. – I. – Afin d’améliorer la connaissance d’un logement par son propriétaire ou occupant et de favoriser la réalisation de travaux d’amélioration de la performance énergétique, un carnet numérique de suivi et d’entretien du logement est créé pour tous les immeubles privés à usage d’habitation.

« II. – Le carnet numérique de suivi et d’entretien du logement mentionne l’ensemble des informations utiles à la bonne utilisation, à l’entretien et à l’amélioration progressive de la performance énergétique de ce logement.

Bien entendu un décret en Conseil d’État précisera tout cela. 13/12/14

Des vœux pour 2015 ?  Des vœux pour 2013 : Réhabiliter et promouvoir la loi du 10 juillet de 1965

C’est ce que nous écrivions en décembre 2012 ; Nous avons été mal servis ! Deux ans après, on se retrouve avec la loi ALUR, l’une des plus dramatiques étapes de l’évolution législative française après les textes de la Commune de Paris (1871) qui étaient mieux écrits. Le Gouvernement a été habilité pour réparer les dégâts. Gare ! La colle poisse les doigts.

L’origine de la clause interdisant la cession séparée d’une chambre de service

On trouve dans l’arrêt de rejet Cass. Civ. 3e du 1er octobre 2013 n° 12-17474 la confirmation des données historiques relatives à l’établissement des règlements de copropriété dans la première moitié du XXe siècle. La très chic avenue Foch à Paris a été ouverte en 1854 comme Avenue de l’Impératrice. Elle fût l’avenue du Bois (de Boulogne) de 1875 à 1929. Elle devient à cette date l’Avenue Foch. Elle a toujours été un haut lieu de la prostitution parisienne. On lit dans les moyens : « De tout temps se sont exercées dans les contre-allées des activités de racolage en vue de prostitution, activité qui se transporte ensuite dans les studios ou chambres de service des immeubles avoisinants. »  

L’ensemble immobilier du Square de l’Avenue du Bois est situé dans une voie privée donnant sur la rue Lesueur, petite rue transversale à faible trafic qui relie la contre allée droite descendante de l’avenue Foch à l’avenue de la Grande Armée. Lors de l’établissement du règlement de copropriété du 20 novembre 1924, son article 4 précisait que « les caves et chambres des 7 et 8ème étage forment un tout indivisible avec les appartements ». D’où l’interdiction de la cession séparée des locaux accessoires. Les rédacteurs des règlements de copropriété ont inséré à juste titre des clauses destinées à prévenir ce risque. Les clauses de ce type ont eu pour objet primordial de conserver à l’immeuble les caractéristiques correspondant à sa destination, sans aucune distinction liée à son standing. En restreignant la reconnaissance de leur licéité aux copropriétés les plus huppées, les Juges ont privilégié les trafiquants au détriment de copropriétaires plus méritants. Voir l’arrêt     11/12/14

Nous avons le plaisir d’annoncer la disparition de la « surface habitable » (ALUR)

L’article 15 de la loi n° 2014-1545 du 20/12/2014 comporte notamment les dispositions suivantes

I.-Dans les conditions prévues à l'article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance toute mesure relevant du domaine de la loi pour simplifier les modalités d'information des acquéreurs prévues aux articles L. 721-2 et L. 721-3 du code de la construction et de l'habitation et en préciser le champ d'application.

II.-L'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) A la fin de la première phrase, les mots : « ainsi que sa surface habitable » sont supprimés ;

b) A la fin de la seconde phrase, les mots : « la superficie de la partie privative » sont remplacés par les mots : « superficie » ;

2° Le deuxième alinéa est ainsi rédigé :

« Cette superficie est définie par le décret en Conseil d'Etat prévu à l'article 47. » ;

3° Au début du troisième alinéa, les mots : « Pour la superficie de la partie privative, » sont supprimés ;

4° Aux sixième et avant-dernier alinéas, les mots : « de la partie privative » sont supprimés.

III.-Au 4° de l'article L. 721-2 du code de la construction et de l'habitation, les mots : « et de la surface habitable » sont supprimés et le mot : « prévues » est remplacé par le mot : « prévue ».

Le Gouvernement remédiera par ordonnance aux bévues relatives à l’information de l’acquéreur de la loi ALUR.  24/12/14

Message ouvert à l’Association des Syndics d’Immeuble Bénévoles (A S I B)

JPM-COPRO institutionnalise l’assistance aux conseils syndicaux

L’Association des Syndics d’Immeuble Bénévoles est une institution strasbourgeoise fort ancienne. Elle signale les événements graves survenus au sein de l’entité ARC/UNARC. L’A.S.I.B. après avoir été prise à partie par le Directeur de l’ARC alors qu’elle essayait de proposer des solutions, a décidé de se retirer de l’UNARC, décision qu’elle a notifiée au président de l’UNARC avant l’assemblée extraordinaire qui s’est tenue à Montpellier le 25 novembre et à laquelle elle n’a pas participé. L’ARC a démissionné de l’UNARC qu’elle avait créée et envisage d’accéder à l’agrément national comme association de consommateurs. L’A.S.I.B. est une association totalement indépendante qui n’a besoin d’aucune assistance extérieure – et qui n’en a jamais sollicité de l’ARC/UNARC – et qui continue à fonctionner normalement.

Elle revient sur notre avertissement : impossibilité pour le conseil syndical non doté de la personnalité morale d’adhérer à une association. Cette solution est juridiquement incontestable.

En revanche nous recommandons aux assemblées générales d’organiser l’assistance au conseil syndical par une institution appropriée qui peut être un expert-comptable spécialisé ou une association dédiée. L’assemblée décide la souscription d’un contrat ou l’adhésion à une association. Elle désigne le président du conseil syndical comme partenaire privilégié et lui donne pouvoir de représenter le syndicat aux assemblées de l’association, aux lieu et place du syndic. Nous invitons les conseils syndicaux à prendre acte de cette proposition et la mettre en œuvre sans désemparer plutôt que de s’accrocher à des argumentations insoutenables.

Ainsi lorsque l’ASIB avance que « les conseils syndicaux sont des groupements dotés d’une personnalité par les compétences que leur confère la loi du 10 juillet 1965, confirmée par leur élection par l’assemblée générale des copropriétaires et du fait qu’ils ont obligatoirement un président » La loi confère ou non la personnalité morale. Ici c’est non. La loi de 1901 précise que l’association ne peut grouper que des personnes, physiques ou morales. Le conseil syndical n’est pas une personne morale.

Association des Syndics d’Immeuble Bénévoles Siège: Maison des Associations 1a place des Orphelins 67000 Strasbourg

Téléphone : fixe 09 61 33 06 33   Adresse internet : asib@wanadoo.fr      Site : http://www.asib.fr  12/12/14

Amiante et copropriété : la Tour Montparnasse à Paris

Les travaux de désamiantage ont commencé en 2005. Ils ont été réalisés sans libération totale des lieux. Neuf ans après, le chantier n’est pas achevé. Pis encore : les contrôles font apparaître des traces d’amiante dans des parties qui ont été traitées. En octobre 2013 une instruction judiciaire a été ouverte pour « mise en danger de la vie d'autrui et infraction à la réglementation du Code de travail relative à l'amiante. ». Le syndic Icade, une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, a été placé sous le statut de témoin assisté le 16 juin 2014 par les deux juges du pôle de santé publique. Selon le Figaro, on aurait découvert récemment l’existence d’amiante dans des conduits de désenfumage qui n’ont pas été traités. Par ailleurs les copropriétaires font valoir que des actes de malveillance ont été commis pour fausser les résultats des contrôles effectués.

L’Association nationale de défense des victimes de l’amiante (Andeva) plaide en faveur de l’évacuation totale de la tour pour permettre le parachèvement des travaux. Les copropriétaires s’y opposent. On attend la décision du Préfet de région.

Une certitude : à tous les niveaux les professionnels concernés ont été incapables de maîtriser ce chantier alors qu’ils étaient à l’abri des contraintes financières habituelles. Une autre : la pierre de taille reste plus saine pour les investisseurs. 15/12/14

Recherchons juristes francophones sachant légiférer en langue française

Art. 544 du Code civil : La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements

Art 47 Loi ALUR crée l’art. L. 200-1 CCH « L’habitat participatif est une démarche citoyenne qui permet à des personnes physiques de s’associer, le cas échéant avec des personnes morales, afin de participer à la définition et à la conception de leurs logements et des espaces destinés à un usage commun, de construire ou d’acquérir un ou plusieurs immeubles destinés à leur habitation et, le cas échéant, d’assurer la gestion ultérieure des immeubles construits ou acquis. »

Nous avons noté qu’avec la loi ALUR la misère de la rédaction législative est à son comble. Un espoir peut-être avec l’initiative du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, en partenariat avec LexisNexis : le colloque « Mieux Légiférer » s'est tenu le 28 novembre 2014 à l'Hôtel de Lassay. LexisNexis en présente ainsi la synthèse.

« Deux tables rondes animées par le professeur Nicolas Molfessis ont été l'occasion pour d'éminents spécialistes de débattre sur le vote et l'évaluation de la loi, autour du rapport d'information parlementaire intitulé « Mieux légiférer, mieux évaluer : 15 propositions pour améliorer la fabrique de la loi ». Remis en octobre dernier, il est le fruit du travail des députés Laure de La Raudière et Régis Juanico, intervenants au colloque aux côtés de : Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d'État, Michael Gibbons, président de la politique réglementaire au Royaume-Uni, le professeur Pascale Deumier, Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de la simplification, David Assouline, sénateur et Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel.

« Face à ce que Laure de La Raudière qualifie de « logorrhée législative », - 66 lois adoptées en 2014 contre 46 en 2013, une explosion du recours aux ordonnances -, la préconisation phare du rapport est de multiplier les études d'impact tout au long du processus législatif et de créer une entité indépendante chargée d'évaluer ces études.

« Le secrétaire d'État à la simplification a confirmé que le système de fabrication de la norme était à bout de souffle. « Il faut réguler le flux législatif qui n'est même plus un flux mais un flot ». Il a annoncé la création au 1er janvier 2015 d'une AAI chargée d'évaluer les études d'impact relatives aux projets et décrets créant des charges nouvelles pour les entreprises. Seront également expérimentés pour la future loi numérique : la tenue d'un débat d'orientation législative au Parlement avant la présentation de la loi ; l'étude d'impact avant le dépôt du projet ; la publicité de l'avis du Conseil d'État. C'est ce que prône le vice-président du Conseil d'État, - « Les arrêts du Conseil d'État sont publics depuis 2 siècles et nous n'en sommes pas morts ». Thierry Mandon est allé jusqu'à s'interroger sur la possibilité de revoir totalement le système en substituant aux navettes parlementaires un débat pré-législatif. » 09/12/14

Alerte pour le service des cartes professionnelles ?

La loi ALUR a transféré aux Chambres de commerce le service de délivrance des cartes professionnelles et de tenue des fichiers correspondants. Pendant le même temps les Chambres de commerce ont été victimes d’un hold-up gouvernemental confirmé le 18 septembre  par M. Macron, Ministre des finances. Les CCI devront virer à l’État 500  millions d’euros puisés dans leurs réserves. Par ailleurs les ressources fiscales seront réduites de 17, 27 puis 37% les trois prochaines années. Les CCI annoncent qu’elles devront supprimer certaines de leurs activités. Comment alors en admettre une nouvelle qui sera sans doute assez astreignante ? 19/09/2014

UFC Que Choisir : Désinformation par ignardise **

Dans le n° 100 (spécial) de UFC Que Choisir on lit : « La postérité n'a pas retenu son nom. Dommage. L'auteur de cette trouvaille a fait preuve d'une inventivité qui a fait le bonheur de nombreux cabinets de syndic. On parle bien sûr de la question des prestations particulières ». Le texte qui suit s’insurge contre la notion de prestation particulière et la rémunération qu’elle génère. Qui est ce personnage infâme ? Vous l’apprendrez avec surprise en lisant notre bref rappel des modalités anciennes (1969 et ss) de rémunération des syndics.  Voir la suite      19/09/2014

Les opérations exceptionnelles

Le décret « comptable » du 14 mars 2005 a le mérite d’avoir donné vie à la catégorie des opérations exceptionnelles ignorées par le statut. L’article 2 énonce : « Les comptes de l’exercice comprennent les charges et produits pour les opérations courantes, et les charges et produits pour les travaux mentionnés ci-dessus et les opérations exceptionnelles. » Le compte 67 est baptisé « Charges pour travaux et opérations exceptionnelles » C’est en 678 « Charges exceptionnelles » qu’il faut passer les dépenses générées par les opérations exceptionnelles dont le type est l’acquisition d’un lot privatif pour création d’une partie commune (loge ou autre local commun)  01/092014

La mise à distance du gestionnaire professionnel

C’est, pour Gaëtan Brisepierre, Docteur en sociologie, l’option primale d’une opération de rénovation énergétique. Nous avons déjà évoqué les travaux de celui qui voit dans un copropriétaire inspiré le Guide menant les assemblées générales aux décisions incontestables, suggérées par les spécialistes du Nouvel âge *. M. Brisepierre publie dans le n° 96 de la revue Flux (CAIRN) un article intitulé «  Comment se décide une rénovation thermique en copropriété ? Un nouveau mode d’organisation de l’habitat comme condition, de l’innovation énergétique » ** Accès payant !! * Les rénovateurs séditieux   ** Voir l’article    15/09/2014

La formation continue pour les associations de consommateurs

Le n° 100 de Que Choisir est un spécial « Copropriété sans souci » qui présente les grands traits du régime de la copropriété. On lit au début : « La copropriété, c’est une petite république à elle toute seule, avec son président (le syndic) et son gouvernement (le conseil syndical), élus par le peuple, pardon, par les copropriétaires (vous)… »

Présenter le conseil syndical comme le gouvernement du syndicat, c’est un acte de désinformation au sujet d’un collège doté d’un fort pouvoir de contrôle mais ne pouvant rien décider sauf sur délégation de l’assemblée. Dans l’intérêt général il faut poser le problème de la compétence des associations, - membres ou non du CNTGI -, et de la formation continue en leur sein comme c’est le cas pour les professionnels immobiliers. Nous reviendrons sur « Copropriété sans souci ». Un bien joli titre !  20/08/2014

Installation du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières

On pouvait légitiment penser à Bernard Vorms, Directeur de l'agence nationale pour l'information sur le logement (Anil) et auteur du Livre blanc 2002 sur la modernisation de la réglementation des professions immobilières pour les ministères de la Justice et du Logement, pour la présidence du CNTGI. C’est chose faite ; Le Conseil s’est réuni le 30 Juillet 2014, pour étudier le projet de décret instituant le plafonnement des honoraires des agents immobiliers pour les locations en fonction de la superficie et de la tension des marchés !!!  Un retour aux surfaces corrigées !  02/08/14

Le syndicat est-il un consommateur ?  Non, mais…

« Au sens du présent code, est considérée comme un consommateur toute personne physique qui agit à des fins qui n'entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale ». La définition préliminaire introduite par la loi du 17 mars 2014 ne doit pas faire illusion. L’insécurité juridique demeure.   Voir Étude 2-3-3 en V 

L’arrêt de cassation du 04-06-2014 déclarant irrecevable l’action d’UFC contre un syndic pour faire  déclarer illicites ou abusives des clauses de son contrat fait sensation : le syndicat n’est pas un consommateur  arrêt et commentaires

La jurisprudence provinciale en droit de la copropriété

Nous poursuivons l’exploration de la jurisprudence provinciale. Nous allons insérer plusieurs arrêts importants de la Cour d’appel de Montpellier. Vous apprécierez la qualité de la rédaction et la clarté de la motivation. 16/08/14

Le franglais inutile dévalorise ses utilisateurs : le home staging !!!

Un prochain salon immobilier présentera le home staging. Ce mode de  valorisation immobilière permet de préparer un logement à la vente. Il s’agit de réaliser des aménagements censés figer tout visiteur et réduire ses velléités de négociation. Le principe est admissible. C’est un maquillage au sens noble du terme. 27/03/14

Les vœux du Conseil constitutionnel : une raclée !

Extrait du discours du Président M. J-L Debré au Président de la République : « Le Conseil constitutionnel a aujourd’hui à connaître de lois aussi longues qu’imparfaitement travaillées. Il examine des textes gonflés d’amendements non soumis à l’analyse du Conseil d’État. […] Bref, le Conseil constitutionnel subit des bégaiements et des malfaçons législatives qui ne sont pas nouvelles mais sont fort nombreuses… »On trouve de nombreux exemples dans le projet de loi ALUR

Les rénovateurs séditieux

Ce sont des intervenants activistes qui souhaitent œuvrer dans le secteur de la copropriété en écartant tout à la fois les dispositions du statut (un carcan !) et les professionnels traditionnels (syndics, architectes, etc…). Ils ne sont pas anarchistes. Certains jugent nécessaire une autre organisation. D’autres s’en tiennent aux procédures informelles ( !). Nous présentons la thèse de doctorat en sociologie de M. Gaetan Brisepierre sur « Les conditions sociales et organisationnelles du changement des pratiques de consommation d’énergie dans l’habitat collectif », avec la notion de leader énergétique et la gestion informelle des opérations de rénovation énergétique. Nous rappelons le mémoire de M.Kami AHALI consacré à l’assistance à la maîtrise d’ouvrage en matière de copropriété. Voir l’article  20/01/14

Les copropriétés dégradées (23/02/14 voir « à propos de St Denis »)

Nous partageons les soucis exprimés par Mme Estelle Baron (ARC) à la lecture du rapport de la Fondation Abbé Pierre. Nous apprécions l’enquête présentée par le Parisien du 12 février 2014 et nous surveillons les suites de l’incendie mortel de Saint Denis. Nous notons les premiers succès de la lutte contre les marchands de sommeil à Clichy sous Bois. Mais nous maintenons que l’origine de ces navrants naufrages se trouve dans la gestion déplorable du recouvrement forcé des charges impayées.

Sur ce point Mme Baron, qui « gère tous les jours des saisies immobilières » écrit à propos des emprunts souscrits par les accédants à la propriété : « Si vous ne pouvez plus payer, elles [ les banques ] seront les premières à se servir. […] Les banques se servent d’abord. La copropriété arrive ensuite et ne récupère jamais toutes les sommes dues ». Il semblerait donc que le privilège spécial du syndicat des copropriétaires soit négligé dans les copropriétés en question, comme aussi la procédure d’injonction de payer !!!  20/01/14

A propos de St Denis : le marchand de biens « Histoire et patrimoine » va réhabiliter un immeuble social du Second Empire, inscrit aux Monuments historiques en 1998. Il a été construit par François Coignet pour loger au mieux et au plus proche  les ouvriers de son usine. A noter qu’il était aussi l’inventeur du ciment Coignet utilisé pour la construction du bâtiment. Mis en copropriété, puis à l’abandon depuis une trentaine d’années, le bâtiment, a été repris par la commune et revendu à H & P. Les travaux seront contrôlés par M. Bertrand Monchecourt, architecte du Patrimoine. Nous suivrons cette opération. 23/02/2014

Annulation de l’approbation des comptes pour violation de la procédure d’engagement juridique

La Cour de cassation rappelle que « les charges et produits du syndicat sont enregistrés dès leur engagement juridique par le syndic, indépendamment de leur règlement ». C’est à tort que la Cour d’appel a rejeté une demande d’annulation de la décision d’approbation des comptes dès lors qu’une indemnité accordée au syndicat par un jugement du 20 avril 2007, non encaissée au 31 décembre 2007, n’a pas fait l’objet d’un enregistrement pour engagement à la date d’exigibilité de l’indemnité  (Cass. civ. 3e 05/02/2014 n° 12 29140). JPM-COPRO apprécie cette première sanction pour le viol des règles principales du régime de la comptabilité des syndicats, a fortiori pour la procédure d’engagement juridique 11/02/2014

Le Groupe FONCIA abandonne la FNAIM

Voir l’article de M. Henry Buzy-Cazaux dans Capital.fr

http://www.capital.fr/immobilier/interviews/professionnels-de-l-immobilier-le-schisme-903982   20/01/2014

La langue française dans le statut de la copropriété  22/12/2013
Valeur impérative du présent de l’indicatif dans le régime du conseil syndical

Il faut en terminer avec des discussions stériles. Le Conseil Constitutionnel confirme la valeur impérative d’un texte rédigé au présent de l’indicatif. Application au régime du conseil syndical Lire  

ALUR : Disparition de la garantie financière pour les syndics ?

Les syndics ne détiendront plus les fonds syndicaux. Ils n’auront plus rien à rembourser (art. 3-2° loi Hoguet) et ne seront plus redevables de rien (art. 29 déc Hoguet). Le dispositif ne serait donc plus applicable aux syndics. il subsiste un risque de détournement qui mérité une disposition Voir

Le volume d’espace : notion et modalités d’exploitation (1-2-2 IX)

Nous complétons l’étude 1-2-2 Fondements juridiques de la copropriété divise par ce IX consacré à la notion de volume d’espace et à l’intérêt qu’elle présente pour consolider le statut de la copropriété, justifier des solutions légales et proposer pour l’avenir des réformes cohérentes. 09/11/2013

Colloque 2013 de la Chambre Nationale Des Experts en Copropriété (CNEC)
Le projet de loi Duflot, révision ou refondation de la copropriété

M. Serge Ivars Ancien Président de l’UNIS

Mme Florence Jammes Enseignant-chercheur, Université de Toulouse, Toulouse Business School

M. Patrice Lebatteux Président d’honneur de la CNEC, Avocat

M. Stéphane Lelièvre Notaire

M. Jean-Marc Le Masson Président de la CNEC, Avocat

M. Hugues Périnet-Marquet Professeur à l’Université de Paris II

M. Jean-Marc Roux Maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille

Débats dirigés par M. François Mazuyer Président du Conseil supérieur de l’Ordre des Géomètres Experts

Le 13 décembre 2013  Automobile Club de France 6 Place de la Concorde  Paris     Informations

Projet ALUR Duflot Texte adopté par l’Assemblée Nationale 1e lecture

Nous présentons les extraits concernant le régime de la copropriété du texte adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale. Nous présenterons à la suite les extraits concernant les copropriétés en difficulté et le régime des professionnels immobiliers. Voyez ALUR    16/09/2013

Questions-Réponses à compter du 1er juillet 2013

En fonction de l’expérience nous avons apporté quelques modifications au dispositif de « Questions Réponses ». La plage des montants de la participation est désormais de 25 à 60 €. Nous avons précisé le régime des divers participants. Voyez Questions-Réponses  01/07/2013

Projet ALUR Duflot Texte adopté par le Sénat 1e lecture

Le Sénat a adopté le 26 octobre 2013 le projet de loi ALUR. S’agissant du statut de la copropriété, le Sénat a apporté des modifications importantes au texte adopté par l’Assemblée nationale. Nous reproduisons les articles 23 à 28 bis B (nouveau). Le tableau qui suit a pour objet de faciliter la comparaison des textes.

À la suite du tableau, vous trouverez des extraits importants des travaux  parlementaires au Sénat :

À propos du registre des syndicats, l’Avis de M. René VANDIERENDONCK, fait au nom de la commission des lois. Il confirme le bien fondé de nos observations relatives au gigantisme absurde du projet initial. Le Sénat a maintenu le registre en le ramenant à un format raisonnable.

À propos du fonds de prévoyance pour travaux le Rapport de MM. Claude DILAIN et Claude BÉRIT-DÉBAT, fait au nom de la commission des affaires économiques.  Voyez ALUR Sénat 01   27/10/2013

Projet de loi Duflot : statut de la copropriété et professions immobilières ۩

L’esprit du projet de loi est d’imputer au statut de 1965 la paupérisation de certaines copropriétés et aux syndics professionnels des pratiques critiquées par des associations de « consommateurs ». Les pouvoirs publics et la collectivité nationale sont largement responsables des difficultés de certaines copropriétés. Les syndics professionnels, globalement, servent bien les communautés immobilières. Les enquêtes montrent que les copropriétaires en ont conscience. Une certaine presse s’accroche en vain à des manchettes juteuses.

Des marteaux-pilons pour tuer des mouches ! D’abord l’immatriculation des copropriétés, énorme opération bureaucratique pour le suivi des syndicats et la détection des difficultés !!! Et pour les syndics un « Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières » et des « commissions régionales de contrôle des activités de transaction et de gestion immobilières » chapeautées par une Commission nationale !!!

Bling ! Bling ! Les premières difficultés d’une copropriété sont rapidement de notoriété publique. Et pour les syndics une étude de Xerfi confirme l’insuffisance manifeste de leur rémunération. De plus la jurisprudence fait un sérieux tri dans les critiques des associations et les recommandations de la Commission ad hoc.

Deux bonnes mesures dans le projet de loi :

- la suppression de la dispense d’ouverture d’un compte séparé dans l’article 18 de la loi du 10/07/1965

- le « contrat de syndic tout sauf » privilégiant le caractère forfaitaire de la rémunération du syndic.

Elles ont vocation à assainir le monde de la gestion. Pas besoin donc des Commissions. 31/07/2013

UFC-Que Choisir : Échec sensible devant la Cour de Cassation ۩

A propos du contrat d’un syndic grenoblois, la Cour d’appel de Grenoble a, le 5 mars 2012, écarté un bon nombre des prétentions de l’UFC. Celle-ci s’est pourvue en cassation sur huit des validations par la Cour d’appel de clauses qu’elle considérait comme abusives ou illicites. Au final huit rejets ! Lourde déconvenue !

Par un arrêt solidement charpenté du 19 juin 2013, la 1ere Chambre de la Cour de cassation a approuvé successivement les décisions favorables au syndic de la juridiction grenobloise. Nous en sommes fort satisfaits puisque nous avions chaudement salué l’arrêt d’appel.

Sans être vraiment un arrêt de principe, la décision du 19 juin fixe un régime de classement des prestations du syndic, proclame qu’est une prestation exceptionnelle celle qui, non récurrente, nécessite un travail supplémentaire de la part du syndic et rappelle enfin les bons principes de la liberté contractuelle. La Commission des clauses abusives elle-même devra revoir ses travaux notamment pour les « clauses particulières redondantes », la gestion des placements, etcVoir l’arrêt    13/07/2013

À propos de la qualification des entreprises

Voyez les conseils judicieux de l’ARC qui rappelle aussi la compétence des architectes

http://www.unarc.asso.fr/?q=documentation/copropri-t-certification-ou-qualification-des-entreprises-comment-viter-les-pi-ges-et

Fusion-absorption et transfert régulier du mandat de syndic ۩ ۩ 

Par arrêt du 24 avril 2013, la Cour de cassation a validé une procédure régulière de transfert du mandat de syndic à l’occasion d’une fusion-absorption. L’assemblée générale peut désigner la société absorbée en qualité de syndic et accepter « in futurum » le transfert du mandat de syndic au profit de la société absorbante. Le transfert s’étend de plein droit à la dispense d’ouverture d’un compte séparé. Elle valide l’arrêt CA Paris  23e B 28 février 2008 et la jugement TGI BOBIGNY 5e  Ch. 3ème Section - 14 Mars 2007   Cass  24-04-2013-1

Vertus de l’action en nullité fondée sur les principes généraux du droit

La Cour de cassation confirme l’autonomie de l’action en nullité fondée sur les principes généraux du droit. En l’espèce le droit des contrats et l’annulation pour fraude et illicéité de la cause. Il n’y a pas lieu alors de se référer à un texte qui régit la nullité d’une convention réglementée pour défaut d’autorisation préalable du conseil d’administration pour invoquer un délai de prescription propre au texte spécial.

Pour la copropriété : Cet arrêt conforte nos observations sur la distinction nécessaire entre l’action en contestation d’une décision de l’assemblée, fondée sur le statut de la copropriété, et l’action en nullité de l’assemblée qui peut être fondée sur les dispositions générales du Code civil. Cass. comm. 03-04-2013 

Ne pas laisser aux syndics la maîtrise de l’assurance

La sauvegarde de vos biens exige la souscription par le syndicat d’une assurance multirisques aussi étendue que possible. Ici, la mise en concurrence impose un cahier des charges précis et le recours à un comparateur des propositions. C’est à l’assemblée qu’appartient le choix de la proposition à retenir. Il en va de même pour les modifications et, le cas échéant, la résiliation de la police. Une délégation au conseil syndical doit être restreinte à la recherche de propositions sans possibilité de décider la souscription d’une police.

Il faut écarter les syndics professionnels exerçant le courtage d’assurance et a fortiori la solution d’adhésion à une « police-portefeuille » au nom du syndic. Mais un bon syndic est en mesure de présenter une proposition émanant d’un assureur correspondant mais indépendant. C’est généralement une solution satisfaisante.

Les copropriétaires doivent s’intéresser un peu plus à cet aspect de l’administration du syndicat  03/04/2013

Que veut dire « intuitu personae » dans le cas d’une société commerciale ?

Comment s’opposer à une cession de cabinet « régulière » ?

Une modification complète de l’actionnariat et le changement du dirigeant peuvent-ils justifier la rupture des relations juridiques et commerciales ? L’arrêt de la Cour de cassation (chambre commerciale) du 29/01/2013 indique la voie à suivre pour rendre inopposables aux copropriétaires des cessions de cabinet dès lors qu’il y a changement du dirigeant.  Voir l’arrêt

La reddition des comptes est imposée par l’art. 1993 du Code civil

L’approbation des comptes est imposée par l’art. 18 de la loi de 1965

Il faut remédier à la confusion actuelle entre les deux opérations

En l’état, la reddition des comptes relève de l’art. 1993 du Code civil. Elle concerne les rapports entre le syndicat mandant et le syndic mandataire (exécution de la mission et usage des fonds).

L’approbation des comptes concerne les rapports entre le syndicat et les copropriétaires. Elle valide l’état des dépenses de l’exercice, les nove en charges des copropriétaires, approuve la répartition qui en a été faite et génère l’exigibilité des insuffisances ou excédants révélés. L’art. 18 de la loi impose au syndic d’établir le budget prévisionnel, les comptes du syndicat et leurs annexes et de les soumettre au votre de l’assemblée. Voir l’étude 3-2-2-4 remaniée

Des vœux pour 2013

Réhabiliter et promouvoir la loi du 10 juillet de 1965

Cinquante ans après sa promulgation, force est de constater que cette loi comportait une sorte de gros-œuvre virtuel progressivement révélé par les avatars les plus divers : réformes législatives ou errements jurisprudentiels et doctrinaux. Selon les cas, des modifications opportunes se sont spontanément agrégées au statut tandis que d’autres, - malfaisantes -, ont provoqué un véritable rejet du greffon.

Au contraire, la loi du 10 juillet 1965 s’ouvre aimablement à la modernisation du droit privé : le régime des volumes immobiliers, l’apparition des actes juridiques collectifs, la transparence juridique du syndicat, etc….

Le statut de la copropriété est également en position fort avancée dans le domaine des pratiques comptables pour les personnes morales. Au particularisme du syndicat, - ni société ni association – correspond celui  d’un régime comptable autonome ignorant le résultat, assurant la mise en œuvre du mécanisme de la répartition des charges et faisant apparaître la vacuité constante du patrimoine syndical dédié au seul transit des flux financiers.

En présence d’attaques incongrues (« la loi de 1965 tue ») il faut prendre ardemment sa défense, contribuer à sa réhabilitation en la purgeant des avanies qu’on lui a fait subir depuis vingt ans, puis à sa promotion en faisant apparaître les innovations juridiques enfin codifiées qu’elle recelait dès sa promulgation.

Il faut aussi veiller à la rigueur de l’information sur les dispositions du statut en redressant systématiquement les indications erronées et en contrôlant la qualité des dispensateurs d’information.     Voir notre article

Salon international du patrimoine culturel

Du 8 au 11 Novembre 2012 au Carrousel du Louvre, avec pour thème « le patrimoine éco-responsable » parmi de nombreux et passionnants exposants, vous retrouverez la Compagnie des architectes de copropriété et des spécialistes comme la Guilde des Métiers de la chaux et bien d’autres.  www.patrimoineculturel.com

Les difficultés des ensembles dotés d’une association syndicale

Aux difficultés déjà connues de ces ensembles s’ajoutent désormais celles consécutives à une défaut de mise en conformité des statuts dans le délai prévu par l’Ordonnance du 01/07/2004 ! Les association syndicales perdraient leur droit d’agir en justice sans possibilité de régularisation. Voir Cass 05-07-2011-1 ci dessous  07/09/2012

Contrat de syndic : 27 clauses validées par CA Grenoble 05/03/2012

Nous avons inséré la copie complète de l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Grenoble le  mars 2012, avec nos observations. Il juge abusives ou illicites une trentaine de clauses mais présente l’intérêt d’en valider 27 sur des points fort importants. Ainsi la Cour a jugé que le syndic peut indiquer dans le contrat les modalités de calcul de l’honoraire sur travaux de l’article 14-2 qu’il souhaite soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en vertu de l’art. 18-1 de la loi. Elle admet également le droit à rémunération d’un nouveau syndic pour la remise en ordre nécessaire de la comptabilité remise par le sortant. 24/08/2012

PAS  D’HONORAIRE  SUR  les  placements  du  syndicat 

La gestion des placements du syndicat ne peut générer aucun droit à rémunération pour le syndic !!!

1 - Elle n’impose aucune prestation significative ; 2 - Le « surcoût de garantie financière » est couvert par les honoraires sur travaux de l’art. 14-2, calculés sur la totalité du financement (dont prélèvements sur livret A).

Les conseils syndicaux doivent écarter toutes les clauses de rémunération sur les placements, et a fortiori celles prévoyant un pourcentage sur les fonds placés parfois supérieur à leur rémunération contractuelle !!!    10/03/2012

Trop de légèreté dans l’application des règles comptables

On trouve beaucoup de fantaisies dans les comptes arrêtés au 31 décembre 2011.

L’insertion dans les charges courantes de dépenses qui n’en sont pas majore abusivement le montant du « réalisé » de N et génère le gonflement du budget prévisionnel de N + 2. En outre cette pratique rend peu fiables les comparaisons entre les exercices et pollue le traitement des charges locatives récupérables.

Dans l’annexe 1 les montants ne peuvent être inscrits qu’en regard des comptes figurant dans le modèle. On trouve souvent des lignes orphelines (sans n° de compte) intitulées « résultat .. » qui ne sont pas admissibles, même si le montant correspond à l’excédent ou l’insuffisance apparaissant en fin d’exercice.

L’annexe 1 est un état financier après répartition. C’est donc dans les comptes 450 des copropriétaires que l’on doit retrouver le résultat (dépenses – provisions appelées) et nulle part ailleurs.

La pratique critiquée explique l’omission fréquente du « projet d’état individuel de répartition des comptes de chaque copropriétaire » dans les pièces jointes à la convocation (art. D 11 II 5°). Cette omission ne rend pas la décision d’approbation annulable mais permet à tout copropriétaire d’invoquer l’inopposabilité de l’approbation à son égard pour contester son propre compte.

Le traitement des dépenses portant sur deux exercices est souvent négligé. Cela perturbe les comparaisons entre les exercices, même quand il s’agit de dépenses récurrentes (Assurances).          10/03/2012

sécurité des intervenants extérieurs salariés

Quelles sont les obligations du syndicat relatives à la sécurité des intervenants extérieurs et à la prévention des accidents du travail ? Pour l’ARC (abus 2873), le syndicat n’est tenu au respect des règles d’hygiène et de sécurité qu’en ce qui concerne ses propres salariés. Cette position nous paraît contestable pour les interventions courantes et ou périodiques. Les solutions sont différentes en ce qui concerne les travaux exceptionnels. Il est souhaitable de faire le point sur cette question.

Notre réponse : Les règles de sécurité fondamentales s’imposent aux syndicats « propriétaires » et » maîtres d’ouvrage ». A ce titre les travaux de mise en sécurité des ascenseurs (accès des personnels d’intervention aux locaux des machines et équipements associés) ont été mis à la charge des copropriétés. L’accès au local des poulies, voire de la machinerie, se fait souvent par une terrasse « non accessible au public ». Cette question sera traitée de manière plus approfondie. 10/02/2012

La  reddition  des  comptes  et  le  quitus

Dans le forum Universimmo, un sujet (4700 visites en quelques jours !) a révélé une fois encore les incertitudes des copropriétaires face à l’ambiguïté de l’expression « reddition des comptes » et à la portée exacte de l’octroi du quitus. Son intérêt, malgré nombre d’interventions polluantes, a quelque peu perturbé l’activité de JPM-COPRO ! Nous avons décidé de reprendre ici cette question, à la lumière notamment des travaux de M. David Carassus, Maître de conférences en Sciences de gestion à l’Université de Pau.

Ces travaux concernent le fonctionnement des collectivités locales et notamment des municipalités. Mais le particularisme du droit public n’interdit pas d’y trouver des idées. Nous avons déjà montré que les nouvelles règles de la comptabilité des syndicats de copropriétaires sont proches des dispositions de la loi LOLF.

Il s’agit notamment de savoir si la « reddition des comptes » s’entend exclusivement de la présentation des états financiers ou si elle comporte également l’examen de la gouvernance de l’institution concernée.

Il s’agit également d’informer les copropriétaires profanes sur la portée exacte de l’octroi du quitus   19/01/2012

Google suggest  donnait « lyonnaise de garantie escroc » !!!!

Par arrêt du 14 décembre 2011, la Cour d’appel de Paris Pôle 2 chambre 7 a confirmé le jugement rendu par le TGI de Paris le 18 mai 2011 : la suggestion de la requête sus-indiquée constitue une injure publique.

La décision montre les dangers de l’automatisation incontrôlée de certains traitements. Elle pointe en outre implicitement les excès qui se multiplient dans les forums à propos notamment des professionnels immobiliers. Dans ce cas l’expression visée constitue également une injure que l’administrateur du site ne doit pas laisser subsister quand elle ne s’accompagne pas d’éléments justificatifs avérés.

Pour insérer l’expression dans une liste de requêtes suggérées, il a bien fallu que le robot de Google la trouve quelque part !  Nous reviendrons sur cet aspect du droit de l’internet.   02/01/2012

emprunts  avances  et  placements :  honoraires  abusifs

Les conseils syndicaux doivent contester les clauses de rémunération en pourcentage pour ces opérations. Elles n’ont aucune contrepartie sérieuse et contrarient la bonne gestion financière de la trésorerie du syndicat. Ces opérations imposent des prestations ne justifiant qu’une rémunération au temps passé et justifié.

L’argument tiré de l’incidence sur le montant de la garantie financière doit être écarté. Elle est minime et l’incidence du paiement tardif des fournisseurs, souvent  constaté, est plus importante. L’existence des avances et placements facilite la tâche du syndic pour le vote et la mise en œuvre des travaux exceptionnels qui lui procurent des honoraires légitimes en contrepartie de prestations réelles et importantes. 21/12/2011

évolution des charges de copropriété  (révision 15/12/2011)

Nous ne participons pas aux controverses relatives à l’estimation des charges de copropriété pour telle ou telle catégorie d’immeuble. Elles sont à nos yeux dépourvues 1 d’intérêt et 2 de rigueur scientifique.

1 L’intérêt pour tout copropriétaire est de pouvoir suivre l’évolution des charges de son propre immeuble. A cet égard, c’est  la cohérence permanente de la tenue des comptes qui permet de déceler les dérives.

2 Les uns se réfèrent au m² de surface privative habitable ; les autres au m² de surface globale développée ! C’est bien entendu la surface développée qui doit être prise en considération par l’observateur objectif. La référence à la surface privative habitable néglige abusivement les caractéristiques de l’immeuble.

Sujet éventuel de recherche : création d’une référence combinant les deux critères. Il est possible de reprendre et adapter les classements figurant dans les arrêtés préfectoraux anciens (voir ci-dessous)   15/12/2011

notes de lecture :    « sauvons les copropriétés »

Les auteurs, Cécile Barnasson et Pierre Olivier font dans la gestion, le management et l’informatique. Ils n’ont de la copropriété qu’une expérience récente. Ayant jugé que « la loi de 1965 tue » (sic), ils se présentent en invoquant Proudhon pour dessiller les copropriétaires abusés et étayer les immeubles décrépits !!

Profanes en droit, ils décrivent la copropriété comme « une indivision forcée dont le statut vise à protéger les droits des copropriétaires les uns contre les autres ». C’est le Grenelle II Copropriété qui les a menés à la Révélation : il faut casser le régime des syndicats dépourvus de SIRET ! ; « Un autre regard sur la copropriété : une vision d’entreprise. » De fait une Société de Copropriété (SDC), immatriculée, SIRETée, avec publication des comptes, un régime fiscal, administrée par un Conseil d’administration et son Président, représentant légal. En sus un gestionnaire prestataire ou salarié et l’externalisation des tâches : expert-comptable, commissaire aux comptes, contrôleur de gestion, architectes et bureaux d’études, avocats, etc. Où trouver les éléments pouvant être associés à une pareille opération ? Tout est prévu. Un encart vous indique COPRO + avec ses compétences, ses options et ses tarifs !  Voir le site de COPRO+

Il convient de retirer au Ministère de la Justice la tutelle du régime de la copropriété et de la réserver au Ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement. Ensuite, il suffirait de créer des « SCI d’attribution » qui n’attribueraient pas !!  Dès lors les « acteurs internes » n’auraient souci que de « se rassembler autour d’une œuvre commune plutôt que de s’opposer sur des intérêts individuels »  15/10/2011

le « maquis » de la formation professionnelle

Dans un rapport (octobre 2011) féroce sur la formation professionnelle en France, l’Institut Montaigne dénonce notamment une offre de formation pléthorique et une certification insuffisante des intervenants formateurs. D'innombrables prestataires, peut de services d'information, une absence de certification ou d'évaluation de la qualité des formations. L'Institut évoque à propos de l’offre de formation un « maquis » d'une complexité effrayante. Il formule d’autres observations sur la collecte des fonds et les modalités de leur utilisation. Nous reviendrons sur ce constat qui concerne l’ensemble des branches professionnelles. Ce qui n’interdit pas de rappeler l’existence d’excellentes filières de formation !   12/10/2011

Le sous-compte obligatoire des syndicats de copropriétaires

Le sous-compte est admissible s’il présente les garanties propres à un compte bancaire séparé.

Les sous-comptes, dotés d’un régime juridique approprié, pourraient être ouverts dans un établissement financier national dédié sans rémunération d’aucune sorte au titre des fonds déposés.

En contrepartie, cet établissement aurait l’obligation à l’égard des syndics professionnels et des syndicats :

- de mettre à la disposition des syndics un système unique et cohérent d’outils électroniques facilitant les mouvements financiers et la consultation des comptes à distance selon des modalités à déterminer.

- de proposer aux syndicats des formules de financement à taux bonifié et de placement des fonds

Le bénéfice de ce dispositif pourrait être étendu à d’autres établissements financiers volontaires.

Les syndicats conserveraient la possibilité d’imposer l’ouverture au nom du syndicat d’un compte bancaire séparé dans n’importe quel établissement bancaire. 20/09/2011

Des arrêts importants des Cours d’Appel d’Aix en Provence et de Paris

Contre la rétroactivité des annulations

Une controverse oppose les CA d’Aix et de Paris  à la Cour de Cassation à propos des modalités d’application dans le temps des décisions d’annulation. Elle présente un intérêt pour la sécurité juridique des copropriétés.

1 – La CA Aix, sur une demande d’annulation d’une assemblée, déclare non écrite une clause du RC relative à la désignation des scrutateurs. Elle juge ensuite que sa décision ne peut s’appliquer à l’assemblée incriminée car la clause doit recevoir application tant qu’elle n’a pas été déclarée non écrite. Ce n’était pas le cas à la date de tenue de l’assemblée. La Cour écarte ainsi la rétroactivité de l’annulation (CA Aix 02/04/2010)

2 – La CA Paris, sur une demande d’annulation d’une assemblée convoquée par un syndic dont la désignation a été annulée par une décision devenue exécutoire deux ans après la tenue de l’assemblée, rejette la demande en jugeant « qu’à la date à laquelle l’ancien syndic a convoqué les copropriétaires en vue de l’assemblée générale du 4 mars 2004, le mandat de celui ci était toujours valable. » (CA Paris 15/02/2005)

La Cour de cassation a cassé ces deux arrêts en se fondant sur la rétroactivité de l’annulation.

Sur le plan pratique la rétroactivité de l’annulation est nuisible et coûteuse pour les copropriétés

Sur le plan juridique, ces Cours d’appel se fondent sur une lecture correcte des textes et de leur interprétation par un arrêt de la Cour de cassation du 3 juillet 1996 (RDI 1996 p. 611 note Capoulade) imposant au syndic de respecter une clause annulable tant que son caractère illicite n’a pas été reconnu. L’intérêt des copropriétés commande de soutenir le « combat » des juridictions du fond écartant la rétroactivité des annulations. 20/08/11

la balance générale des comptes du syndicat

Pour le contrôle des comptes arrêtés au 30 juin 2011 utilisez la balance générale des comptes du syndicat qui permet d’avoir d’emblée une vue générale de la situation des comptes, de déceler des anomalies éventuelles, et même d’apprécier la qualité de la gestion administrative . Voyez le tableau guide du contrôle.

Mise à jour de 7-5-3 : Le contrôle des comptes en fin d’exercice   15/07/11

À propos des sous-comptes bancaires

La généralisation des sous-comptes bancaires, apparemment envisagée par la Chancellerie, serait une excellente solution si elle était accompagnée d’un régime juridique propre à les doter des vertus du compte séparé : transparence et sécurité financière absolue. Les produits financiers pourraient être mutualisées.

À défaut, il s’agirait d’une reculade extrêmement regrettable et préjudiciable à l’institution elle-même  25/07/11

information sur les demandes d’inscription à l’ordre du jour

L’art. 10 du décret modifié par le décret du 20-04-2010 impose désormais aux syndics de rappeler à l’occasion de chaque appel de fonds adressé aux copropriétaires, les dispositions de son alinéa 2 savoir :

« Le ou les copropriétaires ou le conseil syndical qui demandent l’inscription d’une question à l’ordre du jour notifient au syndic, avec leur demande, le projet de résolution lorsque cette notification est requise en application des 7° et 8° du I de l’article 11. Lorsque le projet de résolution porte sur l’application du troisième alinéa de l’article 24 et du b de l’article 25 de la loi du 10 juillet 1965, il est accompagné d’un document précisant l’implantation et la consistance des travaux. »

30-06-2011 Des syndics signalent que la consistance des appels de fonds trimestriels (justification et calcul des appels, historique du compte, etc) rend matériellement impossible le respect du texte. EXACT !  30-06-11

pour la suppression du remboursement des avances

L’obligation faite au syndicat de rembourser les avances effectuées par le vendeur, édictée par l’article 45-1 du décret présente des inconvénients majeurs. Il est souhaitable de laisser aux vendeurs le soin de récupérer les avances constituées auprès des acquéreurs comme ils l’entendent.  Voir l’article      18/06/2011 

Un coup d’essai    :   fiche-résumé

8 297 visites pour Les charges de copropriété Voir la fiche-résumé

Merci à celles et ceux qui ont pris la peine de participer !  17/06/11

les convocations Électroniques : encore du nouveau !!!

L’arrêt Cass. soc. du 08/02/2011 admet l’assimilation d’un Chronopost à une LRAR. Arrêt important !

Le décret du 2 février 2011, pris sur injonction du Conseil d’État (CE 22-10-2010), applicable aux seules relations contractuelles, est déjà vivement critiqué. Procédure lourde n’assurant pas la sécurité juridique.

En matière de copropriété, les lettres recommandées sont essentiellement des notifications ouvrant des délais, créatrices de droits et obligations. L’autonomie de nos notifications, reconnue par le Décret du 4 avril 2000 et par l’arrêt du Conseil d’État du 30-12-2002 exige des dispositions proches de celles applicables aux « envois recommandés utilisés dans le cadre des procédures administratives et juridictionnelles ».

Ou en est la réglementation de ces dernières ? Pourquoi ne pas suivre cette voie ?

L’ARC fait état d’un groupe de travail créé à l’initiative des opérateurs ; Le Ministère de la Justice et aussi celui du Logement y seraient représentés. Pour établir un décret propre aux notifications de la Copropriété ?

Voir les dernières nouvelles dans   notifications électroniques     22/05/11

rectificatif

Nous signalons deux erreurs dans un document de l’ARC à destination des conseils syndicaux :

« 1031 : Avances de trésorerie : ce montant correspond à une somme d'argent permettant à la copropriété de faire face à une insuffisance éventuelle de trésorerie ou à un budget déficitaire.

Attention ! Le compte « Avance de trésorerie » doit être voté en assemblée générale (à la majorité de l'article 26) ou bien être prévu dans le règlement de copropriété.

Cela veut dire que SI vous aviez un ancien compte appelé « fonds de roulement », ce « fonds » doit vous être remboursé dès lors qu'aucune «réserve de trésorerie» n'est prévue au règlement de copropriété ou qu'aucune décision de maintenir ce fonds de roulement n'a été prise en assemblée à la majorité de l'article 26. »

JPM : Aucun texte n’a imposé la restitution des fonds de roulement anciens à l’occasion du changement de terminologie. La réforme a seulement généré l’obligation d’en respecter le plafonnement nouveau et de restituer aux copropriétaires les sommes excédant ce plafonnement. (cf. DPGI   V° Comptabilité n° 54)

« 12 Solde en attente sur travaux ou opérations exceptionnelles : ce compte correspond à la différence entre les sommes appelées auprès des copropriétaires et celles effectivement payées aux entreprises. Ce compte sera étudié en profondeur dans l'annexe 5 pour les gros travaux. »

Il faut lire : différence entre les sommes appelées auprès des copropriétaires (colonne D de l’annexe 5) et celles facturées par les entreprises (colonne C). Les sommes payées aux entreprises figurent en colonne B. Les sommes facturées expriment l’état d’avancement des travaux . (Compte 12 = colonne D – colonne C)                          21/03/2011

lutte contre les abus de la normalisation

La circulaire du 17-02-2011 relative à l’inflation normative ne vaut que pour l’avenir, et son champ d’application est réduit aux entreprises et aux collectivités territoriales. Elle est consécutive à la constatation des surcoûts effarants générés en 2009 par la pullulation incontrôlée des normes. Ces surcoûts pèsent pareillement sur l’ensemble de la population à des titres divers. Nous l’avons signalé à propos des normes dites «  handicap » et de l’esprit qui a inspiré cette réglementation. On peut donc espérer un retour à une conception plus raisonnable de la normalisation dans tous les domaines. Voir la circulaire     20/02/2011

sauvegarde du patrimoine français

Il faut sauver la Chapelle de l’Hôpital Laënnec, rue de Sèvres à Paris, menacée d’une affectation mercantile par l’aménageur de « Paris 7 Rive Gauche »   Voir notre article et le lien vers la pétition Laennec-Turgot 

Des visiteurs du Gard et de l’Ardèche évoquent le projet actuel de récupération du gaz de schiste. Les particularités de ce projet nous incitent à insérer le lien  http://www.aves.asso.fr/article1163.html  02/03/2011

Interdiction de la pratique des comptes reflets ۩ ۩

La Recommandation de l’Autorité de contrôle prudentiel des banques portant sur la gestion par les établissements de crédit des comptes mandants de syndics de copropriété prohibe la pratique des comptes reflets ; elle énonce en outre que le syndic n’est que détenteur de la trésorerie syndicale, confirmant ainsi nos indications dans l’étude du 15 juin 2010 « Qui est propriétaire de la trésorerie du syndicat ? »

Cette prohibition peut-elle paralyser le mécanisme de la rémunération des fonds déposés ? Rendre sans objet la gestion par compte unique et la « dispense » ? Généraliser la gestion par compte séparé ? Rétablir l’égalité des chances lors des mises en concurrence ? Rétablir une relative sérénité dans les monde la copropriété ? Voir la Recommandation , nos commentaires + lien vers l’étude du 15/06/10  17/02/2011 

nullité de plein droit du mandat de syndic (art 18) : un contentieux excessif

La sanction énoncée par l’article 18 ne porte que sur l’ouverture ou non d’un compte séparé. La nature séparée ou non s’évince de l’immatriculation portée sur les chèques. Les anomalies figurant dans la convention d’ouverture de compte doivent être rectifiées s’il y a lieu mais n’affectent pas sa nature. Il en va de même des anomalies de la gestion financière par le syndic qui peuvent engager sa responsabilité mais sont sans incidence sur la nature du compte. La vérification de la ligne de titularité du compte suffit à établir que le compte est séparé : mention du syndicat seul. Le syndic n’apparaît que dans la ligne de domiciliation. Mise à jour de 7-2-2 Gestion de la trésorerie syndicale        14/02/2011  

copropriété ou division en volumes

A signaler le mémoire de fin d’études de Nathalie LEJEAIL (CNAM École Supérieure des Géomètres et Topographes du Mans 2005) ; une présentation accessible aux profanes de ce qu’est la division en volumes par rapport à la copropriété classique. On peut seulement regretter un rappel simpliste de l’histoire des volumes immobiliers qui prive l’étude de toute projection dans le futur du rôle juridique de la notion de volume immobilier. Voir le mémoire  16/02/2011

administration provisoire du syndicat (Art 47 du décret)

En vertu de l’art. D 59, les copropriétaires sont seuls recevables à exercer l’action en rétraction de l’ordonnance désignant un administrateur provisoire du syndicat. Le syndic écarté ne peut l’exercer ni au nom du syndicat ni, a fortiori, en son nom personnel  (Cass

 02-10-2001-1

).

La pratique pour l’administrateur désigné de déléguer, sous son contrôle, la gestion au syndic écarté est juridiquement contestable mais en fait souvent opportune. Elle évite le transfert des pièces et  archives et permet à un administrateur diligent d’obtenir le remise en ordre de la gestion et de préparer, s’il y a lieu, le transfert des dossiers et comptes à un autre syndic dans des conditions satisfaisantes.

Dans certains cas, la sauvegarde des intérêts du syndicat exige au contraire le dessaisissement immédiat du syndic écarté (sinistre financier, incompétence évidente du syndic, etc…). 28/01/2011

remplacement d’un interphone  ;  les excès de la « norme handicap » ۩

En présence d’un interphone vétuste, les syndics et les entreprises dédiées indiquent que « la Loi Handicap » impose l’installation d’un visiophone. Quel est  le texte précis fondant une telle obligation ? Réponse : le texte existe bien. Mais l’article fait florès. La solution étroite est fortement contestée. Qu’on en juge :

Un débat dans le forum Universimmo avec de nombreux intervenants qualifiés ; un article dans la revue « Le Moniteur » ; …et une question écrite de M. Bruno Retailleau, Sénateur à M. le Secrétaire d’État chargé du logement !!! Plus généralement c’est l’esprit même de la « norme handicap » qui est en cause.  22/01/2011

Voir l’article      Voir aussi la circulaire du 17-02-2011

il faut raison garder

Trois études récentes incitent à se méfier des emballements législatifs.  Voir l’article  et les liens

- Note d’analyse du Centre d’analyse stratégique (Octobre 2010 n° 196) sur l’accession à la propriété

- Impacts macroéconomiques du Grenelle de l’environnement (Cahiers DG Trésor 2010-06 ; Déc. 2010)

- Traitement des copropriétés en difficulté en opérations programmées Guides  ANAH   22/12/2010

gestion abusive des comptes de vendeurs

L’ARC critique à juste titre les abus dans la gestion des comptes de vendeur mais se trompe dans le choix de la cible pour y remédier. Les notaires doivent contribuer à l’apurement immédiat des comptes en exigeant la reconstitution par l’acquéreur des avances remboursées par le syndicat au vendeur le jour de la signature de l’acte. Ils doivent purger les dettes éventuelles du vendeur soit par paiement avec l’accord du vendeur soit par conservation des fonds nécessaires assortie de l’avis de mutation prévu par l’article 20. Dès lors, le syndic ne peut invoquer aucun motif pour conserver la moindre somme revenant au vendeur.  22/01/2011

LOI n° 2010-1609 du 22 décembre 2010

Accès des huissiers aux parties communes des immeubles

Constatation de l’abandon d’un logement loué

Accès de l’huissier aux renseignements sur les débiteurs détenus par les Administrations

États des lieux locatifs

Convention de procédure participative (Avocats)   Voir les textes    22/01/2011

les contrats de syndic :  jeux mortels

Les syndics professionnels s’obstinent à fabriquer des verges pour se faire fouetter méchamment.

Les associations consuméristes s’obstinent à polluer leurs observations justifiées en présentant des critiques et des prétentions inappropriées.

Les copropriétaires s’obstinent à privilégier le moindre coût des honoraires de gestion courante sans avoir l’idée de censurer les clauses excessives de contrats de syndic qu’ils ne prennent pas la peine de lire.

Les pouvoirs publics, ménageant la chèvre et le chou, s’avèrent incapables de maîtriser ces joutes incohérentes et d’assurer aux copropriétaires une information claire et objective. Aux annonces claironnantes succèdent des textes dont les dispositions se contredisent comme dans un stand d’autos tamponneuses.

On se croirait dans un campus où gisent certains soirs de brillants étudiants abrutis de cocktails ravageurs. 22/12/2010

RÉponse  à messages à propos  des  « assemblées  extraordinaires »

Le droit des sociétés distingue les AGO des AGE en fonction des questions inscrites à l’ordre du jour et des majorités nécessaires. Le statut de la copropriété ne comporte qu’un régime unique des assemblées. Il impose la tenue chaque année d’une assemblée et permet la tenue d’autres assemblées.

Le terme « ordinaire », -du latin ordo -, s’entend de ce qui est conforme à la règle, voire périodique et annuel.

Il convient d’écarter la dérive terminologique du droit des sociétés et de conserver la distinction entre l’assemblée ordinaire, légalement impérative et périodique, et les assemblées extraordinaires dont la tenue est libre et discrétionnaire. L’obligation légale ne porte que sur l’AGO annuelle. Il reste que les unes et les autres peuvent traiter de toutes les questions et décider aux différentes majorités.  23/12/2010

diffamation envers le syndic : gare à la courte prescription

Les abus de la liberté d’expression prévus et réprimés par la loi du 29 juillet 1881 ne peuvent être réparés sur le fondement de l’article 1382 du code civil ; une fois de plus, l’action manifestement justifiée d’un syndic contre les agissements abusifs d’un copropriétaire se trouve paralysée par une erreur procédurale et la courte prescription prévue par les articles 29 et 65 de la loi susvisée. Cass civ 1ere  Ch. 25-11-2010      04/12/2010

Les Amphis de l’Association des Journalistes Économiques et Financiers (AJEF)

Vivre ensemble : pourquoi la minorité doit-elle se soumettre à la majorité ?

Conférence de Philippe URFANINO  EHESS-CNRS le mercredi 15 décembre 2010 au Lycée Louis le Grand 123 Rue Saint Jacques à Paris (info : 01 34 51 83 71 ou lundi.ajef@yahoo.fr   Accès libre

Condorcet et Kelsen : deux justifications différentes du vote à la majorité     13/12/2010

TRAITEMENT DES SALAIRES ET CHARGES SOCIALES

C’est le salaire brut qui doit apparaître en 641 et dans les relevés détaillés de charges de copropriété.

Ce sont les cotisations patronales, seules, qui doivent apparaître dans les relevés détaillés de charges.

Le regroupement des cotisations patronales et salariales est effectué en 43 pour paiement aux organismes.

Il est donc critiquable de faire apparaître dans les relevés de comptes le salaire net et le cumul des cotisations patronales et salariales. C’est pourtant une pratique assez répandue. Voir 7-6-8 

Contrôle de la qualification professionnelle des artisans

Le décret n° 2010-249 du 11 mars 2010 impose à certaines activités artisanales réglementées y compris les auto-entrepreneurs, lors de la création de l’entreprise, la fourniture d’une attestation de qualification professionnelle. Cette disposition s’applique notamment aux métiers de gros-œuvre, de second œuvre et de finition du bâtiment, plombier, chauffagiste, électricien installateur de réseaux d’eau, de gaz ou d’électricité et ramoneur  voir le texte du décret   20/10/2010

Lutte contre l’habitat insalubre ou dangereux et sécurité des immeubles collectifs d’habitation

Des copropriétaires peuvent, à titre individuel, provoquer la mise en œuvre des procédures prévues par le CCH ou le Code de la Santé publique (CSP) en signalant aux autorités publiques compétentes des situations d’insalubrité, dangerosité ou insécurité de leur immeuble en copropriété et la carence du syndicat dans le traitement de ces situations. Pour ce faire, un dossier solidement établi est plus efficace que les défilés et banderoles. Voir 10-3.   05/11/2010

Lutte contre le travail illégal

Les syndics professionnels ou non sont pénalement responsables des infractions constatées sur un chantier à ce titre (notamment le travail dissimulé). Tout savoir sur la Carte BTP qui remplace la Carte d’identification professionnelle (CIP) pour faciliter les contrôles. Les conseils syndicaux sont aussi concernés.  Lire

les  limites  du  « tous  propriétaires  occupants »

La note d’analyse (Octobre 2010 n° 196) du Centre d’analyse stratégique  (Premier Ministre) vient à l’appui de nos observations relatives aux excès de l’accession à la propriété. Elle révèle deux inconvénients :

- corrélation positive entre taux de chômage et taux de propriétaires occupants ( Paradoxe d’Oswald)

- altération du fonctionnement des copropriétés par la « coalition » de ces propriétaires occupants. C’est l’effet not in my backyard (NIMBY), “pas dans mon jardin”. En savoir plus   02/10/2010

Présence du compte 512 (banque) dans le grand-livre

Dans tous les cas (compte séparé ou compte unique) le grand-livre doit comporter le détail du compte 512 (banque). Il n’existe aucune justification technique sérieuse à son absence. Il est possible d’établir un rapprochement de banque pour un syndicat à partir du rapprochement du compte global. Le défaut de présentation du 512 justifie la révocation du syndic pour défaut de reddition des comptes, ou le non renouvellement de son mandat.  (voir– comptes 51 dans 7-4-2-3 bis)

echec au parapluie des constructeurs responsables : l’art. D 55  ۩

Le syndicat dont une action en responsabilité des constructeurs a été déclarée irrecevable pour défaut d’habilitation du syndic (art. D 55) peut, après avoir habilité le syndic, et dans le délai de la prescription décennale, engager une nouvelle action tendant aux mêmes fins et contre les mêmes personnes sans ce voir opposer l’autorité de la chose jugée liée au premier jugement non frappé d’appel. L’habilitation postérieure du syndic constitue le fait nouveau justifiant la recevabilité de la seconde action. Il faut saluer cette décision de la 2e chambre de la Cour de cassation (06/05/2010 n° 09-14737) cassant le « parapluie » de l’art. D 55 qui a tant profité aux constructeurs responsables d’un sinistre.  Voir l’arrêt et notre commentaire

résidences services avec société coopérative

Depuis la loi du 13/07/2006 le syndicat peut légalement assurer la gestion des services spécifiques sans nécessité de recourir à la création d’une société coopérative. Rien ne semble interdire le maintien d’une société coopérative en place. Elle est considérée comme un « tiers » au sens de l’article 41-1 nouveau de la loi de 1965, au même titre qu’une société commerciale prestataire de services. Le conseil syndical surveille la bonne exécution des prestations et doit présenter un bilan chaque année à l’assemblée.

Crise sévère dans les résidences de tourisme en copropriété

L’article D 321-2 du Code du tourisme permet la création de copropriétés ayant pour destination l’exploitation d’une résidence de tourisme. Ce régime est assorti d’avantages fiscaux séduisants qui ont attiré les petits et moyens investisseurs. La gestion des résidences par les promoteurs a été considérée comme une garantie sérieuse. Depuis trois ans, les dépôts de bilan de ces gestionnaires se succèdent au grand dam des bailleurs qui, sans avoir récupéré les loyers stipulés, doivent payer les mensualités d’emprunts et parfois restituer les avantages fiscaux !   Voir notre article

au sujet d’un projet de loi

Consolidons les bases fondamentales  avant de ravauder les clopinettes

En chaussette, reprise sur reprise ne vaut ! Qui est propriétaire de la trésorerie du syndicat ? Une controverse subsiste sur ce point crucial. La priorité du législateur est d’y mettre un terme. Propositions là-dessus :

- A tout instant , la trésorerie appartient aux copropriétaires, chacun pour son solde à cet instant
- Le syndicat est simple dépositaire des fonds ; doté d’un patrimoine de transit, il n’est propriétaire de rien.
- Le syndic, mandataire du syndicat, ne peut avoir plus de droits que son mandant
- L’article 35-1 du décret, portant sur tous les versements prévus par l’art. 35, interdit au syndic de placer de son propre chef les fonds du syndicat, seraient-ils déposés sur un compte unique ouvert à son nom.

Étude sur ces question et commentaires sur les propositions de l’ARC  Lire

urbania : ne pas confondre vigilance et affolement  06/05/10 

La « tourmente judiciaire » d’Urbania et les rapports difficiles du groupe avec ses banquiers ont les honneurs de la presse et autres médias. Grands bruits et chuchotements comme à l’ordinaire. Nous n’ajouterons pas le nôtres. En l’état, la sauvegarde des fonds de mandants est certainement assurée. On peut craindre par contre des perturbations dans la gestion courante. Il est bien légitime que les gestionnaires s’interrogent sur leur sort. Cet aspect de l’affaire est négligé.

Un conseil pratique aux conseils syndicaux concernés : Il leur est recommandé de se faire délivrer sans délai une balance ordinaire des comptes arrêtés au 30 avril 2010. La mise en œuvre de la garantie financière du syndic impose au syndicat de pouvoir justifier le montant des fonds détenus à la date de cessation de la garantie.

Notons par ailleurs que les indications données sur la pratique des comptes reflets dans ce cas laissent rêveur ! Ce mécanisme comptable est propre aux institutions « fédérales » pour assurer la cohérence de la centralisation des comptabilités locales. Nous reviendrons sur cette technique sans prendre parti, bien sur, dans le conflit en cours.

L’association Planète Copropriété groupant l’École supérieure des professions immobilières (ESPI), l’Union des Syndicats de l’Immobilier (UNIS), la Compagnie des Architectes de Copropriété et l’Union nationale des associations de responsables de copropriété (UNARC) a pour projet l’organisation d’un colloque européen sur « la copropriété en Europe et le développement durable ». L’ESPI annonce son retrait, justifié par celui de l’UNIS et le défaut d’adhésion (espérée) de la FNAIM. Il est précisé que le colloque prévu les 1 et 2 juillet 2010 est maintenu à ces dates  (09/04/2010).

Le régime légal de prévention des insuffisances de trésorerie

Art. 29-1-A nouveau loi du 10/07/1965 :« Lorsqu’à la clôture des comptes les impayés atteignent 25 % des sommes exigibles en vertu des articles 14-1 et 14-2, le syndic en informe le conseil syndical et saisit sur requête le président du tribunal de grande instance d’une demande de désignation d’un mandataire ad hoc.»

Les syndics et les conseils syndicaux doivent veiller au respect de cette obligation. (Voir mise à jour de 7-2-8.)

Régime fiscal d’une résidence-services pour personnes âgées ۩

L’administration fiscale a estimé que les prestations de services proposées par ce syndicat excédaient les missions dévolues par la loi à un syndicat de copropriétaires intervenant dans le cadre de sa mission légale de conservation de l’immeuble et d’entretien des parties communes et présentaient un caractère lucratif justifiant l’assujettissement de cette personne morale aux impôts commerciaux ; (CE 30-12-2009-1)  (Voir l’arrêt   et notre commentaire)

Ordonnance TGI Paris référé du 19 février 2010 (Diffamation)

Par ordonnance de référé visée au titre, une association a été condamnée pour avoir fait figurer dans son site Internet des allégations diffamatoires à l’égard de plusieurs syndics professionnels (dommages et intérêts et publication dans le site d’un extrait de la décision). Cette décision est susceptible d’un recours en appel. Nous n’envisageons pas de reproduire l’ordonnance, et pas plus de la commenter. Nous vous suggérons de consulter pour de plus amples informations l’article du site Mon Immeuble.

Le droit d’usage et d’habitation ; un régime négligé

Régi par les art. 625 à 636 du Code civil, le droit d’usage et d’habitation connaît un regain d’actualité, mais reste ignoré des praticiens ! C’est le cas des syndics et des assureurs, parfois même des notaires lorsqu’il porte sur un lot de copropriété comme modalité d’une vente du lot. Nous rappellerons prochainement les caractéristiques de ce droit réel et les précautions à respecter pour assurer la sauvegarde des intérêts de l’usager comme de l’acquéreur du bien grevé.   Voir 8-1-5-2

l’établissement de l’attestation TICGN est une prestation courante

Les copropriétés à destination d’habitation peuvent être exonérées de la Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel (TICGN). Cette exonération exige l’établissement et l’envoi d’une attestation. Cette prestation prévisible et récurrente entre dans la catégorie des prestations courantes, rémunérées par l’honoraire forfaitaire.

La restriction illusoire du pouvoir de représentation des administrateurs de biens

La loi n° 2009-526 du 12 mai 2009 pour la simplification du droit (loi Warsmann) a modifié l’article 22 de la loi du 10 juillet 1965 dont la seconde phrase comporte désormais l’ajout souligné :

« Tout copropriétaire peut déléguer son droit de vote à un mandataire, que ce dernier soit ou non membre du syndicat. Chaque mandataire ne peut, à quelque titre que ce soit, recevoir plus de trois délégations de vote. »

La modification interdit à un administrateur de biens, autre que le syndic, détenant plusieurs mandats généraux de gestion locative, de participer à l’assemblée avec un nombre de voix supérieur au plafond légal. L’administrateur de biens conserve néanmoins la faculté d’organiser la représentation de ses mandants par des personnes qu’il désignera, notamment certains des locataires des lots concernés. Il s’agirait alors d’un premier pas vers la participation programmée des locataires aux assemblées, plus que d’un avantage pour les syndicats de copropriétaires.

Les méfaits de la rétroactivité de l’annulation de la désignation du syndic

27/03/2003 : L’assemblée générale renouvelle le mandat du syndic ; cette décision est contestée.

04/03/2004 : L’assemblée générale renouvelle le mandat du syndic

25/04/2004 : Assignation en nullité de la décision du 04/03/2004

04/10/2004 : Jugement devenu irrévocable annulant la décision du 27/03/2003

15/02/2007 : Arrêt CA Paris rejetant la demande en nullité de la décision du 04/03/2004

10/02/2009 : Cassation de l’arrêt de CA Paris du 15/02/2007 ; l’assemblée du 04/03/2004 a été convoquée par une personne n’ayant pas la qualité de syndic à la date de la convocation

Doit-on réellement considérer, dans ce cas, que le syndic n’avait plus qualité pour convoquer l’assemblée ? et que ce vice est essentiel  ? Nous reviendrons prochainement sur cette controverse.

Rémunération du syndic pour établissement de l’état daté

En raison du nombre des questions posées à ce sujet, nous dérogeons à notre principe de ne pas indiquer des estimations de rémunération. Il paraît raisonnable de plafonner à 220 € ht le montant de cet honoraire qui doit couvrir l’établissement de l’état daté et celui de la note complémentaire, le traitement de la notification de transfert de propriété, la clôture du compte du vendeur, l’ouverture du compte de l’acquéreur et les mouvements financiers liés à ces opérations (remboursement et reconstitution des avances). L’honoraire est facturé au syndicat sans délai, imputé au vendeur et reporté dans l’état daté comme charge individuelle. Il peut être inclus dans l’assiette d’une opposition à paiement du prix.

Il serait décent de prévoir un coût moindre pour des opérations simples ;

Les parties peuvent convenir entre elles d’un partage des frais d’établissement de l’état daté.

La nécessité de notifier une opposition à paiement du prix justifie un honoraire complémentaire.

Le grand-livre : où donc est le compte détaillé 512 de la banque ?

Les conseils syndicaux sont nombreux à signaler le défaut de présentation du compte détaillé de la banque dans le grand-livre (512). Cette pratique, associée à la gestion des fonds par compte bancaire unique, est irrégulière. Le grand-livre doit comporter l’intégralité des comptes et écritures de l’exercice et a fortiori celles du compte de banque. Il n’existe aucun argument juridique ou technique pouvant justifier son occultation et la seule présentation de son solde. Il est désagréable de devoir conseiller, le cas échéant, au président du conseil syndical de saisir le juge des référés pour obtenir la présentation d’un grand livre complet.

18/04/2009 Vérification faite, l’occultation a pour cause le défaut de saisie du code du syndicat concerné. Il est alors impossible de procéder à l’extraction des écritures de banque propres au syndicat.

Tenue et mise à jour des registres, carnets et livrets réglementaires

La maintenance du registre de sécurité prévu par l’arrêté du 31 janvier 1986 incombe au syndic et relève des tâches de gestion courante. Les obligations du syndicat (pris comme propriétaire) résultent des articles 100 à 104 (voir le texte). Il s’agit essentiellement du suivi du respect des contrats d’entretien souscrits pour les divers équipements de sécurité et de prévention des incendies. C’est donc sans raison valable que certains syndics proposent la souscription de contrats pour la tenue à jour de ce registre.

Il est souhaitable de regrouper dans le carnet d’entretien de l’immeuble les carnets et registres divers prescrits par diverses réglementations (équipements de jeux d’enfants dans les espaces verts par exemple).

Le syndic  doit-il  encore  diffuser  le  relevé  général   des  charges  ?  oui

Le syndic reste tenu à l’obligation de reddition des comptes prévue par l’article 1993 du Code civil, qui est étrangère au régime de la comptabilité des syndicats. A ce titre il doit notifier aux copropriétaires, avant l’assemblée générale appelée à approuver les comptes de l’exercice échu, le relevé général et détaillé des charges et produits et le relevé individuel précisant à chacun les modalités de calcul de sa contribution et les résultats de ce calcul. Voir l’article 

L’article L 18 exige que les fonds détenus par le syndicat des copropriétaires soient déposés sur un compte bancaire ou postal séparé ouvert au nom du syndicat. Cette disposition s’applique de plein droit sans  nécessité d’une décision de l’assemblée. La rémunération des fonds va au syndicat.

Au contraire, le syndic désirant conserver la détention des fonds du syndicat sur un compte bancaire unique ouvert à son nom ainsi que leur rémunération par la banque, doit solliciter de l’assemblée une dispense de l’obligation prévue par la loi. Cette question doit alors être inscrite à l’ordre  du jour.

La résolution doit être libellée ainsi : « L’assemblée dispense M. X (ou la société X), syndic, de l’obligation d’ouverture d’un compte séparé au nom du syndicat : cette dispense lui est accordée pour une durée courant du jj-mm-aaaa-1  au jj-mm-aaaa2. Il est en outre autorisé à conserver la rémunération des fonds du syndicat accordée par la banque ».

Il convient d’écarter toute autre proposition de résolution au sujet de la gestion de la trésorerie.

Sage précaution ! Les conseils syndicaux doivent demander dès maintenant une copie du grand-livre et de la balance arrêtés au 30 septembre. Ils pourront vérifier si la comptabilité est bien tenue conformément au nouvelles règles, s’assurer du paiement ponctuel des factures, vérifier l’évolution d’affaires pendantes et amorcer ainsi la vérification de fin d’exercice. Les anomalies apparentes pourront être traitées et rectifiées avant le 31 décembre.

Le versement d’un acompte à la commande, parfois important, est une pratique légale et courante, qui fait courir au syndicat le risque d’un incident (dépôt de bilan de l’entreprise ou autre) avant le début des travaux. Ce risque est évité par l’établissement d’une convention de consignation de l’acompte sur un compte bancaire ouvert à cet effet. Ce mécanisme garantit à l’entreprise le paiement effectif de l’acompte dès le début du chantier. Les fonds demeurent la propriété du syndicat jusqu’à cette date. Il peut les récupérer en cas de survenance d’un incident quelconque.

Le développement des réseaux de communication, s’ajoutant aux réseaux existants, laisse présager un envahissement des parties communes et des difficultés techniques et juridiques. Le Ministère note au sujet de la gaine montante : « La question de la propriété et de la gestion de cette gaine est un des points clefs du bon fonctionnement de la concurrence dans les immeubles : il faut en effet que les conditions d’accès à cette gaine soient neutres, transparentes et non discriminatoires, afin que différents opérateurs puissent amener leurs services aux clients présents dans l’immeuble ». Or rien n’est prévu pour assurer une prévision fiable et cohérente dans ce domaine.

Le syndic peut obtenir judiciairement l’accès à une partie privative pour l’exécution de vérifications ou travaux effectués par le syndicat mais il existe deux régimes différents

- Le régime prévu par l’art. L 9 pour les travaux décidés par l'assemblée générale en vertu des e, g, h, et i de l'article 25, du d de l'article 26 et des articles 26-1 et 30

- Le régime de la procédure d’urgence de droit commun (juge des référés) applicable aux interventions nécessaires et urgentes, qui n’exige ni notification préalable ni respect du délai prévu par l’art. L 9. Le syndic doit justifier seulement le refus ou la carence du propriétaire et/ou de l’occupant

Pour une créance déterminée, le syndic ne doit adresser au débiteur qu’une relance unique, suivie, le cas échéant, d’une mise en demeure unique. Les honoraires du syndic professionnel sont calculés en fonction des frais généraux, du temps constaté de travail, de la marge  usuelle et incluent les frais postaux. Ils ne sauraient être limités au remboursement des frais postaux.

Le régime de la demande de convocation de l’assemblée par le conseil syndical ou des copropriétaires détenant au moins un quart des voix (art. D 8) est le suivant :

1) Notification (LRAR) au syndic de la demande avec les questions à inscrire à l’ordre du jour

2) En cas de carence du syndic : mise en demeure (LRAR) avec rappel de la demande et des questions.

La notification de la demande (1) ne fait courir aucun délai précis. C’est seulement la notification de la mise en demeure qui fait courir le délai de huit jours à l’expiration duquel le président du conseil syndical peut convoquer lui-même l’assemblée. La convocation expédiée par un président de conseil syndical quinze jours après la notification de la demande est donc irrégulière. (cf. note Capoulade sous Cass. Civ. 3e 14/01/1998 Administrer juin 1998 p. 45 et Lafond Code de la copropriété sous art. D 8)

Le règlement de copropriété est une qualité substantielle du lot, au même titre que les qualités de l’immeuble et de la partie privative. Il peut être l’une des causes déterminantes de son acquisition. Il est inadmissible qu’un acquéreur puisse sortir de l’étude du notaire après signature de l’acte authentique sans avoir été muni de ce document, ce qui est fréquent. On peut considérer qu’il doit être spontanément offert à la consultation de l’acquéreur dès la période préliminaire de la vente. Il est en effet lié dès la signature de la promesse de vente. Tout agent immobilier mandaté devrait disposer d’un dossier comportant, outre le règlement, les documents usuels nécessaires à l’information préalable de l’acquéreur (En ce sens J. Lafond Jurisclasseur copropriété fascicule 107-10 n° 3)

Un compte individualisé n’est pas un compte séparé. La gestion des fonds syndicaux par compte individualisé exige que l’assemblée générale ait accordé au syndic une dispense d’ouverture d’un compte séparé pour une durée déterminée par une décision spéciale et explicite. A défaut, la nullité de plein droit du mandat du syndic peut être constatée judiciairement. Il est toutefois préférable de procéder amiablement  à la régularisation à bref délai de la situation par l’ouverture d’un compte séparé.

La décision (AG) d’exécuter des travaux en précise la nature et, pour l’entreprise et les autres intervenants désignés, les montants (ht et ttc) des devis ou modes de rémunération acceptés. Elle précise le montant global ttc du crédit ouvert et la clé de répartition applicable, les dates d’exigibilité et montants des provisions à appeler. L’omission de ces deux derniers éléments interdit au syndic d’effectuer valablement des appels de provision. En cas de lots multiples d’un même chantier, la décision doit comporter les mêmes indications pour chacun des lots.

Le solde créditeur non restitué à un vendeur injoignable est porté au crédit d’un compte 462 (créditeurs divers), plutôt qu’à un compte d’attente 472. La créance du vendeur se prescrit par 10 ans. La ligne doit mentionner la nature de l’écriture et le nom du créancier « solde vendeur Dupont ». L’écriture doit être reportée d’exercice en exercice jusqu’à expiration du délai de 10 ans. L’assemblée peut alors  décider de l’affectation des fonds revenant au syndicat.

Ce solde est celui constitué par le remboursement des avances, déduction faite des sommes dues en vertu de l’article D 6-2 1° et 2°, calculé dès réception de la notification de transfert de propriété. Il ne doit pas être confondu avec le solde du lot à la clôture de l’exercice (art. D 6-2 3°).

LECTURES

Lectures : « Loges, concierges et gardiens, enquête en Europe », par Roselyne de Villanova et Philippe Bonnin Editions Créaphis ; les auteurs, respectivement sociologue pour l’une, anthropologue et architecte pour l’autre, insistent sur le développement du rôle social du personnel des immeubles

L’apparition de l’immeuble collectif divisé en appartements qui, à partir du 18e siècle, a permis le développement de la copropriété classique.  Jean François Cabestan, dans La conquête du plain-pied L’immeuble à Paris au XVIIIe siècle Ed. Picard évoque ce passage à la distribution horizontale des foyers et décrit les  types d’appartement de l’époque. Profitons en pour rappeler l’ouvrage remarquable de Monique Eleb et Anne Debarre L’invention de l’habitat moderne Paris 1880-1914  Ed. Hazan 1995 qui présente en parallèle l’évolution des éléments de confort, des techniques architecturales et des mentalités sociales, et aussi l’ouvrage de François Loyer   Paris XIXe siècle L’immeuble et la rue  Éd. Hazan 1987. Ces travaux permettent de comprendre la primauté progressive de l’intimité du foyer familial et ce qu’est la destination de l’immeuble.

Guide « Ascenseur et sécurité » de Bernard Quignard

Récréation : l'assemblée grecque vue par Aristophane  Actu  15

Mise à jour

24/04/2016