00043608

 

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7 / 6.8

Le traitement comptable des salaires et charges sociales

 

 

I.        cadre de l’étude

A.       particularisme du régime des concierges et gardiens d’immeuble

B.       particularisme de la comptabilité des syndicats de copropriétaires

II.       le traitement des données déversées

III.      incidence du traitement des avantages en nature

 

 

I.               cadre de l’étude

Nous n’envisageons pas de décrire ici l’intégralité du traitement comptable des salaires et charges sociales. Notre propos est exclusivement de critiquer la méthode ayant pour effet de présenter dans le relevé des charges de copropriété le salaire net du salarié, d’une part, et le cumul des cotisations salariales et patronales d’autre part.

Dans le cas particulier des copropriétés, le relevé détaillé des charges se présente comme l’élément essentiel de la reddition des comptes par le syndic. S’agissant des charges de personnel, il doit faire apparaître distinctement le salaire brut, les cotisations salariales et les cotisations patronales.

Au particularisme du statut de la copropriété, il faut ajouter celui du régime juridique et social applicable aux concierges, gardiens et employés d’immeuble. Nous en rappelons les grands traits avant de présenter le traitement comptable qui doit être respecté.

A.             particularisme du régime des concierges et gardiens d’immeuble

Un grand nombre de syndicats de copropriétaires emploient des salariés. Il s’agit majoritairement de  concierges, gardiens et/ou employés d’immeuble qui relèvent de la Convention collective nationale du 11 décembre 1979.

Le régime juridique et social de ces salariés est totalement autonome et présente des disparités fondamentales par rapport aux dispositions générales du Code du Travail. C’est le cas notamment pour la détermination du salaire et les différents régimes sociaux. Un autre caractère propre est, pour certaines catégories de ces salariés, la mise à disposition d’un logement de fonction qui constitue l’un des critères de détermination de la classe d’emploi.

Ces particularités justifient le recours à des logiciels professionnels spécifiques pour le traitement comptable des salaires et des charges sociales. Ces logiciels doivent permettre, après traitement pour une période déterminée, le déversement d’un certain nombre de données vers le logiciel de comptabilité des syndicats de copropriétaires ou autres mandants s’il y a lieu. Ces données font ensuite l’objet de traitements appropriés pour la répartition entre les copropriétaires des charges générées par les emplois propres à chaque syndicat.

Pour le calcul des salaires et l’établissement des feuilles de paie et des bordereaux déclaratifs, le logiciel dédié doit être conçu en fonction des dispositions de la Convention collective applicable et des règles propres aux organismes sociaux et fiscaux.

Pour le déversement des données, le logiciel de paie doit désormais respecter le régime de la comptabilité des syndicats de copropriétaires fixé par la loi SRU du 13 décembre 2000 ainsi que le décret et l’arrêté du 14 mars 2005.

 

B.            particularisme de la comptabilité des syndicats de copropriétaires

Dans la quasi-totalité des cas, le syndic professionnel ayant opté pour un logiciel de comptabilité des syndicats n’a d’autre choix que d’adopter le logiciel de paie agréé par l’auteur ou mieux l’exploitant du logiciel de comptabilité.

Le concepteur d’un logiciel de comptabilité des syndicats de copropriétaires ou d’un logiciel de paie des concierges est réputé connaître toutes les règles propres à ces matières dès lors qu’elles peuvent avoir une incidence sur la structure du logiciel et les traitements nécessaires à l’exécution des tâches imposées aux clients. Cette présomption s’étend au vendeur ou à l’exploitant d’un tel logiciel.

Plus clairement : le statut de la copropriété impose au syndic

- D’arrêter les comptes du syndicat au dernier jour de l’exercice (le 31 décembre N par exemple).

- D’établir à cette date une simulation de la répartition des charges et produits

- De soumettre ces comptes à l’approbation de l’assemblée ordinaire annuelle à tenir en mars N+1

- De modifier éventuellement les comptes conformément aux décisions de l’assemblée accompagnant l’approbation sous réserve de quelques rectifications

 

L’exploitant du logiciel de comptabilité doit garantir à ses clients syndics qu’ils pourront :

-  Établir et conserver un arrêté des comptes au 31 décembre N avant répartition

-  Établir et conserver un arrêté des comptes au 31 décembre N après répartition

- Effectuer une clôture provisoire de l’exercice N et une ouverture provisoire de l’exercice N+1 sans reprise impérative des à nouveaux.

- Rouvrir l’exercice N pour effectuer les corrections exigées par l’assemblée et effectuer l’édition définitive des comptes de cet exercice puis enfin clôturer définitivement l’exercice N.

 

Le traitement comptable doit permettre au syndic de respecter les principes fondamentaux du régime de la comptabilité des syndicats :

- Comptabilité d’engagement juridique

- Comptabilité en partie double

- Prohibition de la compensation (article 9 de l’arrêté)

- Rattachement à l’exercice

 

L’organisation du  déversement des données doit permettre au syndic  l’enregistrement de chaque donnée dans l’un des comptes ou sous-comptes du plan comptable sans possibilité de compensation.

Chaque écriture enregistrée doit générer une contrepartie, ventilée ou non.

 

II.             le traitement des données déversées

Nous ne décrivons pas ici le fonctionnement du logiciel de paie mais l’exploitation par le syndic des données déversées c’est à dire :

L’enregistrement de ces données dans la comptabilité du syndicat

La gestion pour chaque donnée de la contrepartie exige par le régime de comptabilité en partie double

Les mouvements financiers ultérieurs : paiements du salaire et des cotisations sociales ou fiscales

 

De nombreux syndics invoquent l’automaticité du déversement pour justifier des anomalies dans le traitement au niveau de la comptabilité du syndicat. Ils n’auraient pas d’autre choix  que de s’en tenir aux solutions retenues par l’auteur du logiciel.

L’expérience montre

- que de nos jours la plupart des logiciels professionnels présentent des options

- que souvent il suffit de servir une zone d’enregistrement pour générer un traitement particulier

De toute manière il est inconcevable que des professionnels ne puissent pas  obtenir l’adaptation de leurs outils informatiques à l’évolution de leurs besoins.

 

Pour revenir au traitement comptable des salaires et charges sociales liés aux emplois de concierges, gardiens et employés d’immeuble, nous avons constaté que certains syndics présentent dans les comptes de charges de copropriété

D’une part le salaire net payé au salarié

D’autre part, et pour chacun des postes de charges sociales, le cumul des cotisations patronales et des cotisations salariales précomptées.

Nous critiquons ce mode de traitement.

C’est le salaire brut qui doit apparaître en 641 dans le relevé des charges.

Ce sont exclusivement les quotes-parts patronales qui doivent apparaître en 642

Nous invoquons à cet égard l’autorité de M. Gérard Picault [1] C’est également la solution retenue par l’ARC dans son Guide de la comptabilité [2] et encore par M. Philippe Schnepf [3].

 

Nous présentons ci-dessous le tableau des opérations qui doivent être réalisées pour obtenir une présentation correcte. Veuillez noter que les écritures à prendre en considération sont celles figurant dans la colonne « Journaux » en débit (à gauche) et crédit (à droite). La partie grisée a pour objet de faciliter la lecture du tableau en suivant l’évolution des comptes 421, 43nn et 64nn (charges).

Pour simplifier, nous n’avons retenu que les charges URSSAF, GARP (chômage) et CRIP (retraite). Le traitement est identique pour les autres charges sociales comportant une cotisation salariale.

Notez enfin que les taux utilisés sont purement fictifs.

 

compte

libellé

Journaux

421

43nn

64 charges

 

 

Journal opérations diverses

 

 

 

 

 

 

 

 

1

641

Salaire brut

2000

 

 

 

 

 

2000

 

1

421

Salaire brut

 

2000

 

2000

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

421

Retenue cotisations salariales

400

 

400

 

 

 

 

 

2

431

Quote-part salarié URSSAF

 

270

 

 

 

270

 

 

2

4321

Quote-part salarié GARP

 

50

 

 

 

50

 

 

2

4322

Quote-part salarié CRIP

 

80

 

 

 

80

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3

6420

Quote-part patron. URSSAF

580

 

 

 

 

 

580

 

3

431

Quote-part patron. URSSAF

 

580

 

 

 

580

 

 

4

6420

Quote-part patron. GARP

92

 

 

 

 

 

92

 

4

4321

Quote-part patron. GARP

 

92

 

 

 

92

 

 

5

6420

Quote-part patron. CRIP

105

 

 

 

 

 

105

 

5

4322

Quote-part patron. CRIP

 

105

 

 

 

105

 

 

 

 

Journal de banque

 

 

 

 

 

 

 

 

6

421

Paiement salaire net

1600

 

1600

 

 

 

 

 

6

512

Paiement salaire net

 

1600

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

431

Paiement URSSAF

850

 

 

 

850

 

 

 

7

512

Paiement URSSAF

 

850

 

 

 

 

 

 

8

4321

Paiement GARP

142

 

 

 

142

 

 

 

8

512

Paiement GARP

 

142

 

 

 

 

 

 

9

4322

Paiement CRIP

185

 

 

 

185

 

 

 

9

512

Paiement CRIP

 

185

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Répartition des charges (**)

 

 

 

 

 

 

 

 

10

641

Salaire concierge

 

 

 

 

 

 

 

2000

11

642

Cotisations patronales.

 

 

 

 

 

 

 

777

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrôle

5954

5954

2000

2000

1177

1177

2777

2777

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(**)  Les écritures 10 et 11 ont pour contrepartie le débit des comptes 450 des copropriétaires.

 

Au final le salaire et les charges sociales apparaissent comme suit dans le relevé général des charges :

Salaire concierge :                2000

Charges sociales :                  777

Le mécanisme critiqué fait apparaître :

Salaire concierge :               1600

Charges sociales :               1177

On remarque en premier lieu qu’il s’agit alors d’une comptabilité de trésorerie, prohibée par le régime comptable désormais applicable. Ce sont les paiements effectués ou à effectuer qui sont ainsi enregistrés, et non pas les charges elles-mêmes.

La charge de salaire est abusivement réduite à 1600 € alors qu’elle est bien de 2000 €. Le paiement des cotisations salariales par l’employeur au nom et pour le compte du salarié est une simple modalité légale de paiement dans l’intérêt commun du salarié et de l’organisme créancier. Elle n’a aucune incidence sur la charge pesant sur le syndicat.

Ce mécanisme vicieux implique l’inclusion des cotisations salariales dans le montant des charges sociales à répartir (777 + 400) entre les copropriétaires. C’est une pratique contestable.

Il faut encore noter que lorsque les copropriétaires souhaitent accorder une augmentation conventionnelle au salarié, son pourcentage doit s’appliquer au salaire brut et non pas au salaire net. Si l’assemblée souhaite aboutir à une augmentation déterminée du salaire net, il est facile de calculer le taux à appliquer au salaire brut pour y parvenir.

Il est vrai que, mathématiquement, les résultats sont identiques. Les copropriétaires doivent supporter une charge globale de 2 777 €. Et vrai encore que la pratique vicieuse semble simplifier le travail du syndic. Mais l’objet de la réforme du régime comptable a été de normaliser les procédures comptables pour faciliter aux copropriétaires la lecture des comptes et aux conseils syndicaux leur contrôle. On ne peut donc admettre que le syndic Dupont traite les charges de personnel d’une manière et que le syndic Durand les traite d’une autre manière.

Il est donc impératif de prohiber l’utilisation de ce mécanisme.

 

III.           incidence du traitement des avantages en nature

La rémunération du gardien peut comporter une partie de salaire en nature correspondant à la mise à sa disposition du logement de fonction (pour la partie à son usage purement personnel à l’exclusion du « bureau » de la loge) et aux fournitures d’électricité, gaz, eau chaude sanitaire et chauffage.

Pour ces dernières, le titulaire prend directement sa charge les frais lorsqu’ils sont facturés à partir de compteurs posés au frais de l’employeur pour un prix du kWh fixé par des arrêtés successifs.

En l’absence d’un tel dispositif de comptage les prestations sont, de fait, fournies par l’employeur. Les consommations personnelles des salariés sont évaluées en fonction d’une estimation en kWh fixée par la Convention collective. Le coût global est déterminé en fonction prix du kWh. Il est déduit du salaire net pour déterminer le salaire net à payer.

Pour le logement de fonctionnement, il n’existe aucun coût spécifique. Il s’agit de la mise à disposition du salarié, à son usage privatif, d’une partie commune. La Convention collective énonce les modalités de détermination de l’indemnité.

Ce mécanisme aboutit à ce que, d’une certaine manière, le salarié contribue pour une modeste part aux charges de la copropriété. Il doit faire l’objet d’un traitement comptable spécifique.

 

Les sommes déduites du salaire net au titre des avantages en nature reviennent au syndicat et sont réparties entre les copropriétaires.

Il faut en outre ajouter les déductions imposées par la législation fiscale au titre de la CSG non déductible et de la CRDS. Le dispositif comptable est identique à celui utilisé pour le précompte des cotisations salariales.

Le résultat de l’opération (Salaire net – (avantages en nature + CSG + CRDS)) constitue le salaire net à payer ou, après son paiement, le salaire net payé.

 

Nous reprenons le tableau présenté ci-dessus et ajoutons en partie inférieure le traitement des éléments suivants :

CSG et CRDS                                                            40 €

Indemnité de logement                                               70 €

Avantage en nature chauffage                                    45 €

 

 

compte

libellé

Journaux

421

43nn

64 charges

 

 

Journal opérations diverses

 

 

 

 

 

 

 

 

1

641

Salaire brut

2000

 

 

 

 

 

2000

 

1

421

Salaire brut

 

2000

 

2000

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

421

Retenue cotisations salariales

400

 

400

 

 

 

 

 

2

431

Quote-part salarié URSSAF

 

270

 

 

 

270

 

 

2

4321

Quote-part salarié GARP

 

50

 

 

 

50

 

 

2

4322

Quote-part salarié CRIP

 

80

 

 

 

80

 

 

 

 

Cotisations patronales

 

 

 

 

 

 

 

 

3

6420

Quote-part patron. URSSAF

580

 

 

 

 

 

580

 

3

431

Quote-part patron. URSSAF

 

580

 

 

 

580

 

 

4

6420

Quote-part patron. GARP

92

 

 

 

 

 

92

 

4

4321

Quote-part patron. GARP

 

92

 

 

 

92

 

 

5

6420

Quote-part patron. CRIP

105

 

 

 

 

 

105

 

5

4322

Quote-part patron. CRIP

 

105

 

 

 

105

 

 

 

 

CSG CRDS

 

 

 

 

 

 

 

 

6

421

Retenue CSG CRDS

40

 

40

 

 

 

 

 

6

431

Salarié CSG CRDS

 

40

 

 

 

40

 

 

 

 

Avantages en nature

 

 

 

 

 

 

 

 

7

421

Avantage Logement

70

 

70

 

 

 

 

 

7

64nn

Avantage Logement

 

70

 

 

 

 

 

70

8

421

Avantage Chauffage

45

 

45

 

 

 

 

 

8

64nn

Avantage Chauffage

 

45

 

 

 

 

 

45

 

 

Totaux

3332

3332

555

2000

 

1217

2777

115

 

 

Soldes créditeurs et débiteurs

 

 

1445

 

1217

 

 

2662

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Journal de banque

 

 

 

 

 

 

 

 

9

421

Paiement salaire net à payer

1445

 

1445

 

 

 

 

 

9

512

Paiement salaire net à payer

 

1445

 

 

 

 

 

 

10

431

Paiement URSSAF

890

 

 

 

890

 

 

 

10

512

Paiement URSSAF

 

890

 

 

 

 

 

 

11

4321

Paiement GARP

142

 

 

 

142

 

 

 

11

512

Paiement GARP

 

142

 

 

 

 

 

 

12

4322

Paiement CRIP

185

 

 

 

185

 

 

 

12

512

Paiement CRIP

 

185

 

 

 

 

 

 

 

 

Totaux

2662

2662

1445

 

1217

 

 

 

 

 

Soldes débiteurs

 

 

 

1445

 

1217

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Répartition des charges (**)

 

 

 

 

 

 

 

 

13

641

Salaire à répartir

 

 

 

 

 

 

2000

 

13

641

Salaire répartition

 

 

 

 

 

 

 

2000

14

642

Cotis. Patron. à répartir

 

 

 

 

 

 

777

 

14

642

Cotis. Patron. répartition

 

 

 

 

 

 

 

777

15

64nn

Avant. nature à répartir

 

 

 

 

 

 

 

115

15

64nn

Avant. Nature répartition

 

 

 

 

 

 

115

 

 

 

Contrôle

 

 

 

 

 

 

2662

2662

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(**)  Les écritures 13 et 14 (répartition) ont pour contrepartie le débit des comptes 450 des copropriétaires.

L’écriture 15 (répartition) a ici pour contrepartie le crédit d’un compte de charges 64nn. Le profit de l’indemnité de logement se traduit par une réduction des charges  à répartir.

 

Pour simplifier le tableau nous avons passé ci dessus le profit des avantages en nature sous la forme d’une réduction des charges. La procédure correcte est de passer ce profit dans un compte de produits 7nnn.

 

On constate facilement que le mécanisme que nous avons critiqué (passage dans le relevé de charges  du salaire net payé) masque la retenue de l’indemnité de logement et, le cas échéant, des autres avantages en nature fournis par le syndicat. On ne retrouve nulle part le montant total des retenues effectuées.

 

Nous avons ainsi décrit les différents traitements permettant une présentation convenable des opérations relatives aux salaires et charges des préposés du syndicat.

 

 

 

 

 

 

Mise à jour

10/03/2012

 

 

 

 

 



[1]  G. Picault Copropriété Les nouvelles règles comptables Ed. Maxima p. 98

[2]  Copropriété : la comptabilité pour tous Ed. Vuibert 2005 p. 217

[3]  P. Schnepf Comptabilité et gestion financière des copropriétés Ed. Administrer 2007 p. 92