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Il faut sauver la Chapelle de l’Hôpital
Laennec Pour signer la pétition du Comité Laennec-Turgot, vous
pouvez utiliser le lien ci-dessous : Les Français s’émeuvent à l’évocation de certains projets
concernant le sort futur de l’Hôtel du Ministère de la Marine, Place de la
Concorde à Paris. Une nouvelle affaire se présente à propos du chantier de
l’ancien Hôpital Laennec, rue de Sèvres à Paris, initialement Hospice des
incurables, soignés et servis par les Filles de la Charité. Celles-ci
conservent dans le voisinage l’une de leurs maisons et la célèbre chapelle de
la Médaille miraculeuse rue du Bac. Sainte Catherine Labouré était l’une d’entre
elles. Il s’agit d’un ensemble de 4 hectares dont 2 en espaces
verts comportant les anciens bâtiments de l’hôpital, construit au 17e
siècle, et sa chapelle. Celle ci est d’une excellente qualité architecturale.
Elle renferme notamment les sépultures du cardinal de La Rochefoucauld et de quatre
générations de Turgot. On y accédait soit par la Cour d’Honneur de l’hôpital
soit par le jardin de Catherine Labouré dont l’entrée est rue de Babylone. Il
a toujours été indiqué que le réaménagement de l’ensemble respecterait la Chapelle. C’est le promoteur Allianz qui réalise le réaménagement de « Paris
7 Rive Gauche » en immeubles d’habitation et de bureaux. Nonobstant l’existence
de logements sociaux dans le programme, on peut avancer que la vocation sociale
de l’ensemble immobilier demeurera modeste. Tel n’est pas l’objet de nos
remarques. C’est l’Observatoire du Patrimoine Religieux, veillant à la sauvegarde
et au rayonnement du patrimoine cultuel français qui vient de sonner l’alerte
à propos du sort de la Chapelle qui pourrait être transformée en salle
polyvalente à destination privative. Mon intervention est guidée par le souci de la sauvegarde
« raisonnable » du patrimoine. Pas question de masquer qu’elle a aussi un caractère
personnel. Ma famille est de souche parisienne ancienne mais la souche
profonde des « Mantelet » est dans l’Auxerrois, tout au long du
cours de l’Armançon, et dans les contrées environnantes. La tradition familiale
fait état d’un lointain cousinage avec Catherine Labouré née à Fain-le
Moutier en Côte d’Or. De fait, une partie de la famille a entretenu un lien privilégié
avec la modeste religieuse qu’était Catherine. Sa canonisation n’a pas
affecté la modestie de sa condition religieuse. Il était parfaitement admissible de modifier l’affectation
du vaste terrain de l’Hôpital devenu vétuste. Nombreux sont les aménageurs qui ont concilié la légitime
modernisation d’un ensemble foncier avec la sauvegarde tout aussi légitime de
certains éléments du Patrimoine français, quelle qu’en soit la nature. |
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