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Rénovation
énergétique des bâtiments et innovation industrielle : Voir à la suite nos commentaires Par un communiqué du 1er août 2014 le Ministère du Logement et de
l’égalité des territoires annonce le lancement d'un appel à manifestations d'intérêt pour l'innovation industrielle
dans la rénovation énergétique des bâtiments, baptisé « Méthodes
industrielles pour la rénovation et la construction de bâtiments » visant à encourager les solutions techniques innovantes favorisant les
économies d'énergie. Les projets financés par cet appel à projet devront permettre la
réalisation ou la rénovation de bâtiments aux performances énergétiques
supérieures à celles exigées par la réglementation. La taille minimale des projets finançables est d'un million d'euros. Il est ouvert pour une durée de 30 mois, jusqu'au 2 novembre 2016. Les
projets seront instruits par l'ADEME en trois périodes successives, selon le
calendrier suivant : - 1re clôture intermédiaire : 2 mars 2015, - 2e clôture intermédiaire : 2 décembre 2015, - Clôture finale : 2 novembre 2016. Cet appel à manifestations d'intérêt s'inscrit dans le cadre du
programme « Démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies
renouvelables et décarbonées et chimie verte »
des investissements d'avenir, doté de 1 125 M€ et opéré par l'ADEME,
l'agence du ministère de l'Écologie et de l'Énergie. Trois axes d'innovation : Développer
des solutions « clé en main » technologiques et logistiques avec
des procédés constructifs pré-industrialisés pour la rénovation des
bâtiments. S'appuyer
sur les technologies numériques pour développer la domotique pour une gestion
intelligente des usages énergétiques du bâtiment. Travailler
sur les matériaux renouvelables et recyclés : les solutions bois
construction, les matériaux bio-sourcés et les
composants de matériaux issus du recyclage. Il est prévu d'expérimenter la construction d'immeubles de grande
hauteur en bois. L'AMI soutiendra également les plateformes technologiques pour
l'innovation dans le secteur du bâtiment afin d'améliorer les synergies entre
les divers acteurs de la filière du bâtiment dans le domaine de
l'éco-construction. Des aides attractives : Le Commissariat Général à l'Investissement et l'ADEME apportent à ces
projets des modalités d'aide renforcées et simplifiées afin de déployer plus
rapidement les financements. Deux types de financement sont proposés à destination des entreprises
: des aides
partiellement remboursables : composées d'un quart de subventions et de
trois quart d'avances remboursables, ces aides donnent accès aux taux d'aide
maximum. Le remboursement se fera en fonction de l'avancement et du succès
commercial du projet ; des
subventions : réservées aux petits montants, ces aides s'adossent alors
sur des taux d'aide minorés. En savoir plus sur le PIA (Programme des Investissements de l’Avenir ) : www.ademe.fr commentaires A ce point
de la campagne pour la rénovation énergétique il est surprenant de constater
que Mesdames Sylvia Pinel et Ségolène Royal ne semblent pas avoir trouvé de
dispositifs techniques satisfaisants auprès des nombreux groupements professionnels
qui bruissent dans le domaine de qu’ont été autrefois les économies d’énergies. Faut-il
écarter une pratique prudente consistant à n’utiliser que des matériaux
éprouvés pour construire des bâtiments d’habitation ayant vocation à une
relative pérennité ? Faut-il carrément écarter la notion de pérennité
des bâtiments elle-même ? Le sort incertain de la tour Montparnasse,
vérolée par l’amiante, incite à la méditation expérimentale qui, en l’espèce,
vaut mieux que la transcendantale. De nos
jours, l’espace temps n’est plus perçu par le commun des mortels. La réduction
sensible de la population paysanne et l’occultation criminelle de l’histoire
de la Nation sont à l’origine de cette mutation. Pour ce qui
est des économies d’énergie beaucoup de gestionnaires ignorent que le premier
choc pétrolier est venu le 16 octobre 1973 avec la guerre du Kippour. Il faut
rappeler que les copropriétés ne se sont pas mal tirées
des difficultés de cette époque. On peut
certes faire valoir que la rénovation énergétique se présente dans un
contexte théoriquement différent. Mais en fait les solutions pratiques sont
très proches : remédier au bâti fuyard, améliorer la qualité du matériel
et son entretien préventif. On peut ajouter l’amélioration des méthodes de
répartition des charges !! C’est la partie qui a été oubliée en 1973 et
qui reste oubliée de nos jours : normalisation des critères de
répartition et suppression du critère des surfaces chauffantes. Bon vent à
l’AMI ! Un problème subsiste : les sous pour faire tout cela. L’État
doit 300.000 € à son fournisseur de trompettes qui est au bord de la
faillite. C’est aussi
à méditer. Et pour cela c’est la transcendantale. A suivre Kant, on peut
affirmer que c’est la Raison Pure qui commande de payer les fournisseurs
avant de se lancer dans une autre aventure. |
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