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associées, pour 2) et 3) à la citation du site

 

 

 

 

 

 

Merci pour ce mandat

 

 

Les syndics professionnels de copropriété partagent avec le monde politique le plaisir exquis des campagnes de dénigrement. Elles n’émanent pas de leurs mandants, mais d’autres qui prétendent les représenter.

De moindre portée ? A peine. Une bonne moitié de la population française entre dans le champ de la vie en copropriété, les locataires inclus qui ne sont pas étrangers aux communautés immobilières.

De moindre ampleur ? Oui, sans doute. Mais beaucoup plus mesquines et boueuses !

Et pourtant ! « Merci pour ce mandat » ! Chacun le dit à l’autre. Les copropriétaires pour les peines et soins de l’exercice échu. Le syndic désigné à nouveau pour la confiance renouvelée.

 

Pour l’information de nos visiteurs nous avons rassemblé ci-dessous les dernières actualités de la rentrée. Elles reflètent parfaitement le climat délétère soigneusement entretenu par les spécialistes :

Un article inséré dans le site Internet de l’ARC le 4 septembre 2014, reproduisant des extraits d’un dossier établir par le mensuel « Capital » à partir d’éléments fournis par l’association

Un article inséré dans le blog « Syndic-pro » de Jean Pierre Désir, qui est lui-même syndic professionnel

Un article de Malik Bachammar, formateur et spécialiste en relations humaines (Le Cour Saint Nicolas), qui prend la défense des syndics

 

Nous avons reproduit ces textes pour l’information de nos visiteurs. Nous avons inséré les liens permettant de rejoindre les sites des intéressés.

Nous nous sommes bornés à relever quelques outrances manifestes dans le langage ( « faire du gras » ) ou sur le fond des incriminations. Ainsi pour « Autre ficelle largement utilisée par nos professionnels: le regroupement de toutes les sommes versées par les copropriétaires dans un « compte commun » ouvert à leur nom » puisqu’il s’agit d’un mode de traitement parfaitement légal.

 

Article de l’ARC

 

Le mensuel CAPITAL, l’ARC et les problèmes de syndics et de copropriétés (1ère partie)

http://www.unarc.asso.fr/documentation/le-mensuel-capital-larc-et-les-problemes-de-syndics-et-de-coproprietes-1ere-partie

 

 

Le mensuel « Capital » consacre un dossier aux problèmes de gestion immobilière et naturellement aux problèmes de copropriété.

 

L’ARC y est largement cité dans deux grands articles :

  1. un consacré aux astuces tarifaires des syndics ;
  2. un consacré aux pièges à éviter quand on achète un bien en copropriété.

Nous publions cette semaine de larges extraits du premier dossier.

 

« SYNDICS : ils prennent les copropriétaires en otage

 

Rien n’y fait. En dépit des procès et des réglementations, beaucoup de cabinets de gestion immobilière continuent de rouler leurs clients dans la farine.

 

Le  9 avril dernier, des copropriétaires de Neuilly sont tombés de leur chaise en découvrant l'ordre du jour de leur assemblée générale : augmentation de 22 % des honoraires du syndic ! Pour justifier cette explosion, ce dernier, le cabinet Loiselet & Daigremont, invoquait les nouvelles obligations du compte séparé imposées par la loi Alur. « Il nous a juré que nous n’avions pas le choix », se souvient l'un des participants, Georges …., adhérent à l’ARC. Comme les autres, il s'est donc empressé de voter oui. Avant de se rendre compte, une semaine plus tard, que ce texte n'entrerait pas en vigueur avant mars 2015. Et que, de surcroît, son syndic n’avait pas à augmenter ses tarifs, car son contrat était toujours en cours.

 

Furieux, les copropriétaires ont attaqué ce dernier en justice.

 

« C'est la troisième assignation en trois ans : on a l'habitude... », soupire notre « tondu ».

 

On croyait pourtant qu'ils avaient changé. Que dix ans de lois, de procès anticorruption et de scandales à répétition avaient eu raison de leurs pratiques abusives. Hélas ! Face à des particuliers souvent perdus dans les arcanes immobiliers, les gestionnaires de biens continuent de jouer au bonneteau en toute impunité. « Attention, certains travaillent de façon honnête et transparente, admet Bruno Dhont, le directeur de l'Association des responsables de copropriété (ARC). Mais certains seulement ».

 

Il suffit d'aller flâner quelques instants sur le site Internet de l’ARC pour s'en rendre compte : 3 748 abus y ont été recensées depuis 2003, près d'une par jour! En tête du palmarès: les géants Foncia, Loiselet & Daigrement, Citya, Nexity et Immo de France, qui tiennent plus de 50% du marché. « Dans ces grosses structures, on cherche à faire du volume pour être rentable, au détriment de la qualité », indique Syivain Jutteau, un ancien de Foncia passé par Century 21, qui a fondé une petite structure. Une récente étude de l’ARC, portant sur sept contrats types, a révélé qu’ils abritaient chacun entre 13 et 25 clauses abusives.

 

Les propriétaires, eux, n'y voient souvent que du feu, car les syndics savent y faire... Ils commencent par les attirer avec des tarifs raisonnables: entre 100 et 150 euros par an et par appartement pour un forfait dit « tout compris ». Et puis, ils les assaisonnent avec ce qu'ils appellent sobrement « des prestations particulières ». Oralia facture ainsi 19 centimes la photocopie.

 

D'autres chargent la barque avec les locations de salle pour les assemblées générales (jusqu'à 100 euros de l'heure dans certains cabinets) ou le traitement des impayés. Les frais de rejet de paiement atteignent 29 euros chez Citya et 49 chez Foncia, et la simple constitution ou le suivi d'un dossier dans le cas de recours à un avocat ou à un huissier sont facturés de 324 euros chez Immo de France à 420 euros chez Foncia !

Des suppléments qui finissent par peser lourd : ils représenteraient jusqu'à 50% des revenus de certains cabinets. L'ancienne ministre du Logement Cécile Duflot avait pourtant juré de mettre fin à ces abus, en encadrant ces prélèvements annexes. Mais le décret qui devait paraître en avril n'a toujours pas été publié...

 

Autre ficelle largement utilisée par nos professionnels: le regroupement de toutes les sommes versées par les copropriétaires dans un « compte commun » ouvert à leur nom. Cela leur permet d'engranger de juteux intérêts. Inutile de dire que cette pratique engendre souvent de mauvais réflexes, fournisseurs payés eu retard, travaux qui traînent, surestimation des fonds de roulement, etc. « Dans certains groupes, ces placements peuvent représenter jusqu'à 1 point de marge nette annuelle », assure un expert du secteur. Là encore, la loi Duflot était censée siffler la fin de la récré en imposant une comptabilité séparée, propre à chaque immeuble. Magie du lobbying, les professionnels ont obtenu que cette obligation ne s'applique pas dans les copropriétés de moins de quinze appartements, soit 70% des cas.

Et pour les autres, les syndics ont déjà trouvé la parade: beaucoup présentent à leurs clients des attestations bancaires dont les termes (« gestion séparée », « cabinet co-titulaire du compte »...) prêtent délibérément à ambiguïté « Juridiquement, ces expressions ne veulent rien dire, elles ne servent souvent qu'à masquer le maintien d'un compte commun », Prévient Michel Dardy, un syndic parisien agacé par les méthodes de certains de ses confrères.

 

Ce n'est pas tout. Beaucoup de cabinets font aussi du gras avec les honoraires perçus au titre du suivi des travaux. Jusqu'ici, la règle du pourcentage (2 à 5 %) empoché sur le coût du ravalement ou de la réfection de la cage d'escalier était assez perverse. Le gestionnaire avait en effet tout intérêt à aller vers les entreprises les plus gourmandes. Voire à se mettre d'accord avec elles sur le prix.

Depuis cette année, la loi impose que le montant perçu par les syndics soit dégressif et fixé en AG. Mais de nombreux cabinets n'en ont cure. Selon les pointages de l’ARÇ, Immo de France serait l'un des rares à respecter cette obligation.

 

Quant aux rétrocommissions versées par les entrepreneurs aux syndics, qui avaient fait l'objet d'un grand Procès dans les années 2000, elles sont loin d'avoir disparu. A Sète, le Groupe ASC - dénoncé par l’ARC - a reçu un blâme de sa fédération professionnelle en mars dernier pour avoir demandé - par écrit! - à ses prestataires de reverser à l'une de ses sociétés 10 % du montant hors taxes des travaux.

 

« Aujourd'hui, les cabinets font ça plus discrètement, souffle un pro du secteur. Ils se font offrir un voyage en famille aux Maldives... ». Ni vu ni connu.

Emmanuelle Andreani »

 

La semaine prochaine nous donnerons la suite.

 

 

 

Article de Syndic.pro

 

Le magazine Capital dénonce les syndics « voleurs »

http://www.syndicpro.fr/2014/09/07/le-magazine-capital-denonce-les-syndics-voleurs/

 

 

Le magazine Capital dans l’éditorial  du numéro de septembre de son rédacteur en chef, François Genthial, parle d’un coup de balai qui rapporterait gros au gouvernement, comme devrait le révéler l’enquête menée par un dénommé Philippe ELIAKIM, sur les « professions qui abusent ».

Devinez quoi:

Dans la liste des professions précitées, les syndics sont en bonne place et le rédacteur en chef  de poursuivre dans son éditorial:

Du garagiste bidouilleur au plombier arnaqueur, en passant par le syndic voleur, nous levons le voile sur ces secteurs non délocalisables, où l’industrie chinoise n’est pas là pour tirer les prix vers le bas. Alors prospèrent rentes de situation et ententes tacites.”

Comme il est de coutume, les investigations de ces Grands Journalistes consistent bien sûr à reprendre comme argent comptant, les informations fournies par notre bonne vieille association de l’ARC, qui bien sûr n’ a pas manqué dans un article du 4.09.2014, publié sur son site, intitulé:” Le Mensuel CAPITAL, l’ARC et les problèmes de syndics et de copropriétés” de reproduire de larges extraits de la fameuse enquête, pour laquelle elle est la principale source et toute heureuse de la publicité à moindre coût que lui offre sur un plateau le dit mensuel.

Ainsi on semble se  trouver dans une situation Gagnant-Gagnant, entre un mensuel qui à moindre effort produit de l’information “bankable” et une association qui devant le peu de réactions des professionnels attaqués, poursuit son action de discrédit  systématique d’une profession avec la stratégie éprouvée de faire de cas isolés des généralités, tout en bénéficiant d’une couverture médiatique conséquente.

Devant cette  nouvelle attaque en règle de la profession, il y a lieu pour rétablir un certain équilibre, de faire état de l’article publié sur le blog de Malik Bachammar intitulé “Humilier les syndics, ça suffit” dans lequel l’auteur témoigne d’expériences positives qu’il a vécu au contact de syndics.

Dans la mesure où l’ARC semble être la source principale des journalistes, il y a lieu de vérifier si les informations de la dite association sont aussi fiables que veut le faire croire cette dernière, d’autant plus que nous avons connaissance de certaines pratiques de l’ARC qui n’hésite pas à manipuler certaines informations pour faire valoir des positions qu’elle soutient.

Comme l’a proposé l’ARC, à la fin  de son article du 4.09.2014, donnant rendez vous à son lectorat pour la suite à donner au dit article, nous vous  donnons nous aussi, rendez vous dans un prochain article ayant pour objet  le résultat d’ investigations que nous allons mener concernant des pratiques de l’association qui aurait, selon les informations  qui nous ont été rapportées, créer de  » fausses enquêtes éclair » pour faire prévaloir ses positions.

En attendant la publication de cet article, ne pensez vous pas qu’il serait temps que cessent ces accusations discréditant le métier de syndic d’autant plus que celles ci ont comme base des contenus prêts à l’emploi, produits par une source dont la fiabilité reste perfectible?

 

 

 

HUMILIER LES SYNDICS : CA SUFFIT !

 

par Malik Bachammar

 

http://www.syndicpro.fr/wp-content/uploads/2014/09/HUMILIER-LES-SYNDICS-CA-SUFFIT-Le-blog-de-Malik-Bachammar.htm

 

 

Je souhaite réagir face à la publication du dossier : ‘les professions qui abusent et comment s’en protéger’ paru dans le numéro de septembre 2014 du magazine Capital. Étaient cités comme professions abusives : les garagistes, les assureurs, les plombiers et les syndics. Le dossier explique globalement que ce sont des métiers qui surfacturent leur travail, des gens malhonnêtes, qui trichent et ne respectent pas la loi et leurs clients. Concernant les administrateurs de biens, il est expliqué qu’ils abusent des copropriétaires.

Je ne suis pas d’accord et cela me révolte ! La plupart des exemples concrets d’abus cités (photocopies facturées, salles louées pour les assemblées générales) ne sont justement en aucun cas des abus ! Il s’agit pour la plupart de services facturés. Les syndics de copropriété ne sont pas des associations et ils doivent donc comme toute entreprise facturer leurs services…

Depuis trois ans, j’accompagne en tant que coach des petits cabinets de syndics. Et je rencontre uniquement des professionnels très investis, polyvalents, qui sacrifient souvent une partie de leur vie privée car les horaires et la charge de travail sont démesurés. Cela suffit de traîner ce métier dans la boue. Car ce métier a malheureusement aujourd’hui honte. Certaines personnes ont honte de dire qu’elles sont syndics en société. Pourquoi se dévaloriser et ne pas avoir la fierté de son métier ? Ce métier est noble. Dans un immeuble on a besoin d’un coordinateur, d’un expert pour appliquer les lois, pour conserver la valeur de nos patrimoines, et tout simplement pour le mieux vivre ensemble. On ne peut présenter en permanence le métier d’administrateurs de biens comme un métier d’escrocs. Bien sûr qu’il faut dénoncer les pratiques qui peuvent être abusives, mais arrêtons de globaliser.

 

Il faut de façon urgente honorer ce métier pour conserver les savoir-faire. En effet, le risque qui court n’est ni plus ni moins de le voir disparaître. Le stress dû à la pratique du métier et à toute la mauvaise réputation qui l’entoure entraîne beaucoup de gens du secteur à vouloir quitter la profession. Sans oublier que les dirigeants cherchent aujourd’hui de jeunes talents capables de reprendre le flambeau ou de devenir leurs proches collaborateurs. Mais comment voulez-vous qu’ils aient envie quand ce type d’article polémique fait encore rage ? Bien sûr, il ne s’agit que d’un marronnier pour combler le manque réel d’investigations. Ce qui me rend triste, c’est que mes clients sont des personnes passionnées par leur métier, fières de ce qu’elles accomplissent chaque jour, mais elles ont tellement l’habitude d’être vilipendées qu’elles renoncent même à y répondre. Et c’est pourquoi je souhaite réagir: je le redis, ça suffit de laisser ce métier se faire traîner dans la boue. Une certaine presse critique les syndics en général ; cependant, si on interroge les copropriétaires de manière personnelle, ils sont plutôt satisfaits…

Il est donc très important de prendre conscience du danger de la disparition de ce métier. Il faut revaloriser leur image, arrêter de considérer uniquement le prix mais plutôt le rapport qualité/prix en toute transparence. Sinon nous n’aurons plus que des acteurs en ligne. Certes, ils seront moins chers, mais ils gèreront le minimum, et cela ne servira ni à entretenir convenablement notre patrimoine, ni à le valoriser, ni à créer du lien. Il est très important de continuer à avoir un seul référent humain qui ne soit pas une plateforme en ligne (le gestionnaire d’immeuble). Et celui-ci doit en effet travailler à devenir de plus en plus proche, de plus en plus réactif, et de plus en plus transparent vis-à-vis des copropriétaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise à jour

07/09/2014